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Dalton

Le dalton (symbole Da)

Cette unité de mesure très utilisée en biologie est en l'honneur de John Dalton (1766 - 1844, chimiste et physicien britannique. Il est connu pour sa théorie atomique, publiée en 1808, ainsi que pour ses recherches sur le daltonisme.
Un dalton est défini comme égal à 1/12 de la masse d'un atome de carbone. C'est, en pratique, avec une assez bonne précision, la masse d'un atome d'hydrogène, la valeur exacte étant 1,00794 uma.

Le kilodalton (kDa)

Il est beaucoup utilisé en biologie, du fait de la taille des molécules étudiées, pouvant contenir plusieurs milliers, voire millions d'atomes. Ainsi, la plupart des molécules cellulaires ont une masse comprise entre 20 et 100 kDa. Un acide aminé de protéine représente environ 110 Da, une base d'ADN (avec le désoxyribose et le phosphate, soit un nucléotide) représente environ 330 Da.
 

Démarche ataxique

Démarche non coordonnée.  

Déndritique (cellule)

DÉFINITION

La cellule dendritique est une cellule immunitaire présentant des expansions cytoplasmiques appelées des dendrites, et présente dans l’ensemble des tissus de l’organisme, plus spécifiquement au niveau de l’épiderme et au niveau du thymus.
Elle a deux origines, soit myéloïde en dérivant du monocyte, soit lymphoïde.

SON RÔLE...

La cellule dendritique a différent rôle dans la réponse immunitaire :

Elle joue le rôle de cellule phagocytaire et de cellules présentatrice d’antigène, lui permettant d’activer les lymphocytes (B et T) présents au niveau des organes lymphoïdes secondaires. Elle a donc un rôle principal dans l’activation de la réponse immunitaire adaptative. En effet une fois l’antigène phagocyté et présenté, la cellule dendritique quitte sont lieu de résidence et migre vers les organes lymphoïdes secondaires. Au niveau de l’épiderme elle est capable de s’insérer entre les cellules épithéliales et ceci car elle exprime les mêmes molécules d’adhérences que celles présentent au niveau des jonctions intercellulaires (occludines, …).

Au niveau du thymus elle joue un rôle essentiel dans le maintient de la tolérance au soi, dans la sélection négative des lymphocytes T (cf. suite du cours).

Les cellules dendritiques présentent pratiquement tous les PRR membranaires (= PRR endocytique), et les récepteurs membranaires CD4, B7 et les molécules de classe 1 et 2 du CMH.
 

Dépression

Désordre psychologique avec des symptômes comme la tristesse, l’apathie, la difficulté de penser et de se concentrer, la perte ou l'augmentation de l’appétit et du temps de sommeil, sentiment de rejet et de désespoir, et quelquefois des pensées suicidaires.  

Déshydratation

Perte importante de l’eau contenue dans l’organisme. Au cours d’un cancer cela peut arriver à la suite de vomissements, diarrhées ou par manque d’ingestion suffisante de liquides.

 

Desquamation (ou exfoliation)

Dissociation des cellules des couches superficielles d'un épithélium malpighien comme la peau ou le col de l’utérus qui se séparent les unes des autres et sont facilement recueillies par la spatule lors du frottis.  

Diagnostic génétique

Analyses génétiques permettant d'identifier une maladie génétique ou une prédisposition à cette maladie.
Il existe différents types de diagnostics comme par exemple les diagnostics génétiques directs qui cherchent une mutation spécifique chez un patient dont les symptômes correspondent à une maladie génétique connue, ou le diagnostic prénatal effectué au cours de la grossesse, ou encore le diagnostic pré-implantatoire (DPI).
D'autres tests, probabilistes, permettent d'évaluer le risque de transmission d'une anomalie génétique héréditaire chez les enfants d'un couple.
Quelque soit le type de diagnostic effectué, ils ont pour but de guider une thérapeutique (test de prédisposition à certains cancers), d'informer des parents lorsqu'il existe des risques d'anomalies chez un enfant à naître (test prénatal) ou de leur éviter la transmission d'une anomalie génétique grave et incurable (DPI).
 

Diaphyse

Portion moyenne du corps des os longs (partie moyenne tubulaire et très solide d’un fémur par exemple).  

Diarrhée

Quantité de selles émises dans un volume plus important que la normale, (> 300g/j) et avec une plus grande fréquence (>3 selles / jour).
 

Diète hydrique

Régime à base de liquide uniquement.  

Différenciation

Mécanisme par lequel les cellules se spécialisent progressivement au cours du développement embryonnaire pour donner naissance aux différents tissus de l'organisme. Les cellules du foie, de l'intestin, des muscles sont des cellules différenciées. Elles possèdent toutes le même patrimoine génétique mais n'expriment pas les mêmes gènes.  

Dimérisation

Un dimère

C'est un polymère constitué de deux éléments appelés monomères.
On parle d'homodimère si ces deux éléments sont identiques et d'hétérodimère quand ce n'est pas le cas.

En biologie

Presque tous les types de récepteurs cellulaire se dimérisent après fixation de leur ligand (à l'exception des récepteurs qui forment déjà de grands complexes protéiques tels que le récepteur nicotinique de l'acétylcholine).
Souvent, le ligand possède deux ou plusieurs sites de liaison ce qui lui permet de regrouper plusieurs récepteurs (dimérisation ou oligomérisation).
Parfois, c'est la fixation du ligand qui induit un changement de conformation du domaine extracellulaire révélant ainsi un site d'interaction entre deux récepteurs.
Enfin, dans d'autres cas, enfin, c'est l'effecteur intracellulaire qui regroupe deux récepteurs. La dimérisation est nécessaire pour faire passer le signal vers l'intérieur.

La raison d'être de la dimérisation


Elle n'est pas encore bien comprise, mais il semble qu'elle permette d'améliorer le contraste du signal (rapport signal sur bruit fond). En d'autres termes, elle diminuerait la probabilité de déclenchement d'un signal accidentel
 

Diploïde

Se dit d'une cellule ou d'un organisme dont les cellules contiennent un double jeu de chromosomes. Chacune des paires de chromosomes est disjointe à la méiose et les cellules sexuelles ne renferment donc qu'un seul jeu de chromosomes: les gamètes sont dits haploïdes. La fécondation, par l'union de deux gamètes, mâle et femelle, reconstitue alors une cellule diploïde par la réunion d’un chromosome paternel et d'un chromosome maternel pour chacune des paires.  

Directive anticipée

Instruction écrite donnée par avance par une personne pour le cas où elle serait dans l’incapacité d’exprimer sa volonté. Les directives anticipées permettent de prendre en considération ses désirs en particulier sur la question de l’arrêt ou de la limitation d’un traitement. Il s’agit une disposition de la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.

 

Dispositif d’annonce

Ensemble de dispositions mises en œuvre dans les établissements de santé autorisés à traiter les cancers. L’objectif est de faire bénéficier les personnes malades et leurs proches des meilleures conditions d'information, d'écoute et de soutien dès l’annonce du diagnostic et des traitements, et tout au long du parcours de soins.  

Distance génétique

Distance entre deux gènes sur le chromosome.  

Division cellulaire

Processus par lequel une cellule donne naissance à deux cellules, dites "cellules filles", permettant ainsi la multiplication des cellules
La première étape de la division cellulaire (méiose ou mitose) est une copie (appelée réplication) de l’ADN. L'ADN se scinde en deux brins, chaque brin séparé servant de modèle pour fabriquer un brin complémentaire. Les deux nouvelles molécules d’ADN comprennent, chacune, un ancien et un nouveau brin.
Des erreurs dans la séquence de bases de l’ADN peuvent se produire lors de la réplication. Dans le cas de la production des gamètes, qui transmettent leurs gènes des parents aux enfants, ces mutations peuvent conduire à des maladies héréditaires.
Nos cellules naissent, vivent et meurent. Elles se renouvellent à des rythmes différents :
Tous les 100 à 120 jours pour nos globules rouges,
Tous les 19 à 35 jours pour celles de notre épiderme
Tous les 4 jours pour celles de notre côlon…
 

Dominant/Récessif

Quand on croise deux souches pures qui différent pour une paire de caractères phénotypiques, on appelle dominant le caractère présent chez l'hybride F1 de première génération, et récessif, le caractère qui en est absent, mais qui apparaît chez les hybrides F: de deuxième génération.
Par abus de langage et simplicité, on étend le concept de dominance/récessivité au couple d'allèles gouvernant la différence phénotypique observée.
On définit alors un allèle dominant et un allèle récessif; le caractère récessif n'est exprime que chez les organismes possédant deux copies de l’allèle dit récessif et le caractère dominant est exprimé aussi bien chez les homozygotes pour l'allèle dominant que chez les hétérozygotes porteurs d'un allèle dominant et d'un allèle récessif.  

Douleurs

Nociceptives (ou douleurs par excès de nociception)

Ces douleurs résultent de lésions des tissus périphériques, qui provoquent un excès d'influx douloureux transmis par un système nerveux intact. Ce sont les douleurs habituelles des brûlures, des traumatismes, des suites d'une opération et d'un grand nombre de maladies. Celles-ci engendrent tantôt des douleurs aiguës (rage de dents, infarctus du myocarde, occlusion intestinale, colique néphrétique...), tantôt des douleurs chroniques (rhumatismes, maux de dos, cancers...).

Neurogènes

Elles sont dues à des lésions du système nerveux, que ce soit au niveau périphérique (à la suite d'une amputation, de la section d'un nerf, d'un zona, d'une neuropathie diabétique ou alcoolique...) ou central (après un traumatisme médullaire, un infarctus cérébral...). Ces douleurs peuvent être spontanées, c'est-à-dire se manifester en l'absence de tout stimulus. Elles sont alors permanentes (fourmillements, brûlure, piqûre, broiement...) ou paroxystiques (douleurs fulgurantes en décharge électrique, élancement, coup de poignard...). Mais elles peuvent aussi résulter d'un stimulus normalement non douloureux, comme un courant d'air ou un effleurement, ou d'un stimulus peu douloureux qui est perçu de façon exagérée. Dans tous les cas ce sont des douleurs très invalidantes, qui s'accompagnent parfois, surtout quand elles sont chroniques, d'une anxiété et d'un fond dépressif.

Psychogènes

Ce sont des douleurs sans lésions apparentes, malgré un bilan médical approfondi. Leur dimension essentielle semble résider dans le psychisme, avec l'intervention de phénomènes psychologiques amplifiant la sensation douloureuse.  

Down (syndrome de)

Maladie héréditaire (génétique) caractérisée par certaines particularités physiques et par divers degrés d’arriération mentale.
 

Dyspepsie

Difficulté à digérer  

Dysplasie

Etymologiquement signifie "construction perturbée". II s'agit de lésions précurseurs du cancer infiltrant caractérisées par un trouble de la croissance et de la différenciation épithéliale associant des anomalies architecturales (appréciées en histologie) et cytologiques. Par définition, la lésion est cantonnée à l'épithélium (elle reste intra-épithéliale) et ne franchit pas la membrane basale.  

Dystrophie

Trouble tissulaire ou cellulaire généralement réactionnel et réversible, de nature bénigne à opposer à la dysplasie.  

Abréviations - D

DA : dissection aortique
DAE : défibrillateur automatique externe
DAN : diagnostic anténatal
DBAI : dermatose bulleuse autoimmune
DCI : dénomination commune internationale
DD : diagnostic différentiel
DDB : dilatation des bronches
DDR : date des dernières règles
DEM : Débit expiratoire moyen
DEP : débit expiratoire de point (peak flow)
DFG : débit de filtration glomérulaire
DGS : direction générale de la santé
DICV : déficit immunitaire commun variable
DID : diabète insulinodépendant ou diabète de type 1 (DT1)
DIU : dispositif intra-utérin (stérilet)
DLP : dyslipidémie
DME : dose maximale efficace
DMLA : dégénérescence maculaire liée à l’âge
DMO : densité minérale osseuse (BMD)
DMP : dossier médical personnel
DMT : dose maximale tolérée
DNID : diabète non insulinodépendant ou diabète de type 2 (DT2)
DPN : dyspnée paroxystique nocturne
DR : dernières règles
DRA : détresse respiratoire aiguë
DRP : Drainage rhino-pharyngé
DSA : défibrillateur semi-automatique
DSC : débit sanguin cérébral (CBF)
DT1 / DT2 : diabète de type 1, de type 2
DTA : démence de type Alzheimer (SDAT)
DTC : Doppler transcranien
DTS : désorientation temporo-spatiale
Dx : diagnostic  

Mise à jour

15 avril 2018