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Paget (maladie osseuse)

C'est la deuxième plus fréquente maladie osseuse métabolique après l’ostéoporose.
Son origine n’est pas encore clairement élucidée. La distribution géographique et les variations épidémiologiques suggèrent un rôle de la génétique et des facteurs d’environnement dans sa physiopathologie.
La fréquence de la maladie augmente avec l’âge.
Sa découverte peut être fortuite à l’occasion d’un bilan biologique ou radiographique et son diagnostic impose un bilan d’extension et d’évolutivité.
Son pronostic dépend essentiellement de la survenue de complications. Ces complications peuvent être osseuses, articulaires, neurologiques, cardiovasculaires ou métaboliques.
Son traitement concerne les formes symptomatiques, évolutives ou à risque de complications et repose actuellement sur les bisphosphonates.

 

Pancoast-Tobias (syndrome de)

Syndrome se manifestant fréquemment par des douleurs au bras et à l’épaule causées par la présence d’une tumeur, située dans la partie supérieure du poumon, qui comprime les nerfs du bras.

  • Une tumeur de l’apex, exceptionnellement bénigne (indispensable)
  • Des signes radiculaires (atteinte du plexus brachial inférieur) : début par une douleur postérieure de l’épaule puis radiculaires C8 - D1 : des atteintes sensitives puis motrices avec hypotrophie des loges musculaires (thénar et hypothénar) se voient tardivement.
  • Des signes sympathiques : le syndrome de Claude-Bernard-Horner (ptosis, myosis, énophtalmie)
  • Des signes osseux : une lyse costale de l’arc postérieur des 1ère, 2ème et parfois 3ème côte, d’abord au niveau de l’articulation costo-vertébrale puis s’étendant à toute la côte et la vertèbre.
 

Porte (système)

Un système porte

Il désigne, en anatomie, une partie d'un système circulatoire sanguin qui relie deux réseaux capillaires de même type : soit veineux / veineux, soit artériel / artériel, alors que le schéma normal de la circulation sanguine passe des artères vers des systèmes veineux qui se terminent tous dans le cœur.

La veine porte

Au niveau du foie, la veine porte est un volumineux tronc veineux drainant vers le foie le sang des viscères abdominaux.
La veine porte est formée par la réunion des veines splénique et mésentérique supérieure, parfois réunies en un tronc spléno-mésaraïque.
Dans le hile du foie, la veine porte se divise en 2 branches droite et gauche.
Le sang arrive dans le foie par la veine porte. Elle se ramifie en une multitude de branches aboutissant à de petits vaisseaux intra-hépatiques, et en ressort par la veine cave inférieure.
Elle détourne vers le foie la quasi-totalité du sang veineux provenant de la rate et des organes du système digestif (estomac, intestin grêle, côlon, pancréas) avant de le retourner au cœur.

 

 

Pancréatectomie

Ablation partielle ou totale du pancréas.

 

Pancréatite

Inflammation du pancréas.

 

Papanicolaou

Classification des frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus qui tend à être abandonnée elle ne tient pas compte du caractère significatif ou non du prélèvement ; les cytologistes ne donnent pas la même signification aux classes :

Classe I : frottis normaux ;
Classe II : frottis inflammatoires et/ou dystrophiques ;
Classe III : frottis dysplasiques et suspects ;
Classe IV et V : frottis cancéreux

 

Para-néoplasique (syndrome)

DEFINITION

Les médecins utilisent le terme de « syndrome paranéoplasique » pour désigner un ensemble de signes ou de symptômes accompagnant un cancer, sans que l’organe donnant naissance à ces signes soit directement touché par la maladie.
Les manifestations seraient liées à la sécrétion par la tumeur d’une substance, comme des neuromédiateurs ou des hormones, ou bien à la réaction du système immunitaire par la formation d’auto-anticorps. Ces manifestions se font à distance de la tumeur et ne correspondent pas à l’envahissement tumoral ou métastatique de l’organe, sous l’action de ces hormones ou de ces anticorps. Leur réapparition, après une résection complète, signe la rechute tumorale.

Ce syndrome peut se traduire par des troubles divers, comme :

  • Un gonflement des os, en particulier des dernières phalanges des doigts « en verre de montre », appelé l’hippocratisme digital (syndrome de Pierre-Marie Bamberger)
  • Des anomalies du métabolisme du calcium se traduisant par une augmentation dans le sang (hypercalcémie) en relation avec une stimulation inappropriée des glandes parathyroïdes (4 petites glandes situées derrière la thyroïde et responsables du métabolisme du calcium) qui entraîne une décalcification osseuse,
  • Des troubles de la régulation de l’hydratation, comme le syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (SIADH ou syndrome de Schwartz-Bartter),
  • Des troubles des nerfs, comme la neuropathie de Denny-Brown (du nom du neurologue américain 1901-1981), ou des muscles, comme la pseudo myasthénie décrite par Lambert et Eaton
  • Des taches sur la peau d’apparition récente (acanthosis nigricans),
  • Des thromboses veineuses ou des phlébites.
 

Parathyroïdes

Les glandes parathyroïdes

Elles sont au nombre de quatre mais ce chiffre n'est pas constant. Leur siège est également variable. Il existe en général deux parathyroïdes supérieures et deux inférieures, derrière les lobes latéraux du corps thyroïde et même enfouies dans ce corps thyroïde. Ce sont de petites lentilles de 3 mm de long et de large et de 5 mm d'épaisseur. Elles sont vascularisées par une branche de l'artère thyroïdienne inférieure. Cela justifie les appréhensions des chirurgiens lors de l'ablation d'un goitre. En effet, l'insuffisance parathyroïdienne est souvent la conséquence de l'ablation accidentelle des parathyroïdes au cours de la thyroïdectomie 'ablation chirurgicale de la thyroïde) ou d'une lésion de leur artère nourricière.

Les parathyroïdes sont des glandes endocrines originales

Elles sont dépourvues de commande hypophysaire. Ce sont les variations du taux de calcium sanguin qui règlent leur sécrétion.

La parathormone

Elle est sécrétée par les parathyroïdes élève le taux de calcium dans le sang. La calcitonine sécrétée par les cellules parafolliculaires de la thyroïde abaisse le taux de calcium.

 

Parotidite

Inflammation des glandes parotides (glandes salivaires situées derrière la mâchoire). Les oreillons sont la cause la plus fréquente de parotidite chez l’enfant.

 

PARP [Poly(ADP-ribose) Polymérases]

La poly-ADP-ribosylation
Cette fonction biologique a été découverte par Pierre Chambon et Paul Mandel en 1963. Il s’agit d’une modification post-traductionnelle de protéines, catalysée par les Poly(ADP-ribose) Polymérases (PARP), une famille de 17 enzymes.

PARP-1 et PARP-2
Ce sont des protéines clés de la stabilité du génome et de la réparation de l’ADN.

Inhibiteurs de PARP
Ce sont des molécules actuellement en développement en oncologie, en particulier dans les cancers du sein et de l’ovaire.
Ils agissent sur le système de réparation de l’ADN en synergie avec la perte de la fonction de BRCA par les cellules tumorales, provoquant une importante instabilité génétique qui amène à la mort de la cellule.
Le bénéfice clinique des inhibiteurs de la PARP est démontré pour les cancers du sein et de l’ovaire chez les patientes porteuses de mutation germinale du gène BRCA .
Leur utilité dans les cancers du sein triples négatifs, qui présentent des similarités avec les cancers liés à une mutation de BRCA1 , est actuellement en cours d’évaluation avec des résultats préliminaires encourageants.

 

Pelvis

Partie du corps située sous l’abdomen, entre les hanches, et comprenant la vessie, prostate ou l’utérus et d’autres organes.

 

Pénétrance

La pénétrance, en génétique

C'est la portion d'individus possédant un génotype donné qui exprime le phénotype correspondant.
La pénétrance d'une maladie génétique est de 100 % si cette maladie s'exprime dès que les conditions génétiques sont présentes. C'est-à-dire si tous les individus qui ont le même génotype expriment le même phénotype.
Lorsque la pénétrance est incomplète, des individus de génotypes identiques n'exprimeront pas tous le même phénotype.
Cette notion de pénétrance explique que, dans le cas de certaines maladies où la prévalence du gène est élevée comme dans l'hémochromatose, il existe relativement peu de personnes atteintes par la pathologie

On parle de pénétrance pour faire la relation entre un génotype pathologique et la pathologie en question au niveau phénotypique.

Par exemple, une personne peut avoir un génotype malade sans être atteinte au niveau de son phénotype.
 Une pénétrance de 0,5 signifie que sur 10 personnes ayant le même génotype malade (par exemple une mutation récessive homozygote), seules 5 seront réellement malades. Les 5 autres ne seront pas malades en dépit de leur génotype muté.
 Si la pénétrance est de 1, toutes les personnes portant la mutation seront malades.
 La pénétrance s'exprime en terme de probabilité :  1= 100% et  0,5= 50%

 

Perfusion intraveineuse

Elle permet l’accès direct à une veine sans avoir à placer une aiguille chaque fois qu’une injection est pratiquée. L'aiguille, placée dans le bras ou dans une chambre à cathéter, est reliée à un long tube ou tubulure où s'écoule le contenu d'une bouteille ou d'une poche qui est accrochée à une sorte de mât métallique sur roulette ou potence.

 

Péritoine

Membrane tapissant l’intérieur de la paroi abdominale ainsi que tous les organes situés dans l’abdomen.

 

Personne de confiance

Personne qui peut accompagner le patient lors des entretiens médicaux, l'aider dans ses décisions et être consultée s’il se trouve dans l’incapacité de recevoir des informations sur son état de santé et d'exprimer sa volonté.
La personne de confiance est choisie par le patient et désignée par écrit à son entrée à l'hôpital. Elle appartient ou non à sa famille. Le patient peut revenir sur son choix à tout moment.

 

Perturbateur endocrinien (PEs)

Un perturbateur endocrinien

C'est  un agent exogène naturel ou de synthèse, capable d’entraîner des effets délétères sur un organisme vivant ou sa descendance en interférant avec la synthèse, le stockage, le transport, le métabolisme, la fixation, l’action ou l’élimination d’une hormone endogène intervenant dans les mécanismes de régulation de l’homéostasie, du développement ou de la reproduction.

La perturbation hormonale

Elle implique le plus souvent les hormones stéroïdiennes et leurs récepteurs nucléaires, estrogènes ou androgènes mais peut aussi impliquer les hormones thyroïdiennes, corticostéroïdes ou minéralocorticoïdes.

Quelles sont les molécules chimiques en cause ?

Ce sont les xéno-estrogènes qui semblent les plus répandus aussi bien dans la nature (génistéine du soja, resveratrol du raisin) que dans la chimie de synthèse (organochlorés, phénols) ou les produits de dégradation industrielle (dioxine).
Parmi les produits agricoles, les pesticides de première génération organochlorés ont souvent présenté des effets estrogéniques comme le DTT, le méthoxychlore, la chlordécone ou le chlordane.
Parmi les produits industriels, la famille des bisphényls polychlorés ou PCBs que l’on trouve dans les isolants électriques ou sont selon le ou les congénères examinés, soit estrogénique, soit antiestrogénique, soit dirigé contre le récepteur Aryl hydrocarbure receptor (AhR). AhR est un récepteur nucléaire orphelin qui lie les hydrocarbures aromatiques polycycliques comme la dioxine, les PCBs, le bisphénol A, les nitrofuranes et qui interfère avec la signalisation estrogénique.

Quelles sont les pathologies de la reproduction qui ont été reliées à l’exposition aux PEs ?

Dans le sexe masculin

  • Malformations génitales
  • Cryptorchidie ou non descente testiculaire
  • Hypospadias ou abouchement ectopique du méat urétral et qui touche 0,3 % des garçons à la naissance,
  • Une diminution de la distance anogénitale
  • Baisse de la fertilité masculine

Dans le sexe féminin

  • Puberté précoce
  • Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
  • Diminution de la réserve ovarienne
  • La diminution de la fertilité féminine
 

Perte d’hétérozygotie ou LOH pour //loss of heterozygosity//

Perte d’un allèle à un locus donné.

 

Peutz-Jeghers (syndrome de SPJ)

Globalement

C'est une affection rare, à transmission autosomique dominante, liée à des mutations du gène suppresseur de tumeur STK11 .
Il associe des signes cliniques cutanés à type de lentiginose périorificielle et des polypes hamartomateux du tube digestif. Les polypes peuvent se situer n’importe où au niveau du tractus gastro-intestinal mais sont préférentiellement localisés au niveau de l’intestin grêle (70-90 %), du côlon (50 %) et de l’estomac (25 %). Ils ont une tendance à la cancérisation selon une séquence hamartome-dysplasie-cancer.
Le SPJ est une affection grave, mettant en jeu le pronostic vital à travers une augmentation importante du risque de cancers au cours de la vie (risque cumulé évalué à 89 % dans la série la plus récente).
 
Le diagnostic

Il est souvent évoqué au cours de la première ou de la deuxième décennie suite à l’apparition de lentigines ou lors de la survenue de complications liées aux polypes (occlusion, invagination, saignements occultes responsables d’anémie).

Un facteur de risque de cancers...

Les cancers digestifs avec une incidence cumulée de 55 % de cancers de type gastro-intestinal dont 39 % de cancers colorectaux, 13 % de cancers de l’intestin grêle et entre 11 et 36 % de cancers du pancréas.
Un risque majoré de cancers extra-digestifs au premier rang desquels le risque de cancer du sein.
La survenue de tumeurs de la sphère gynécologique et des organes génitaux : cancers du col utérin aux caractéristiques histologiques particulières (adenoma malignum), tumeurs ovariennes des cordons sexuels à tubules annelés (SCATs) et tumeurs testiculaires à cellules calcifiées de Sertoli.
Le risque du cancer du poumon est également augmenté.

 

Phénotype

Phénotype
Ensemble des caractères visibles résultant de l'expression du génotype dans un environnement donné.

Phénocopie
Phénotype réversible d'une cellule obtenu sous certaines conditions de milieu, mimant l'expression phénotypique d'une modification du génotype.

 

Photonthérapie

C'est une radiothérapie transcutanée (RTE) qui utilise les photons. C'est la plus utilisée en

  • Radiothérapie classique bi-dimensionnelle (RC2D)
  • Radiothérapie conformationnelle 3D (RC3D)
  • Radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI, ou IMRT en anglais
  • Techniques spéciales (tomothérapie, CyberKnife par exemple).
 

Pierre-Marie Bamberger (syndrome)

L'ostéoarthropathie hypertrophiante pneumique, ou syndrome de Pierre-Marie-Bamberger, ou syndrome de Pierre-Marie et Foix, est un syndrome paranéoplasique associant un hippocratisme digital, une polyarthrite et une périostite touchant les os longs.

 

Pinéale

Pinéale
Glande située à l'arrière et au centre du cerveau qui produit la mélatonine et est impliquée dans la régulation veille sommeil.

Pinéoblastome
Tumeur maligne se développant à partir de la glande pinéale

Pinéocytome
Tumeur bénigne se développant à partir de la glande pinéale.

 

Pic de Bragg

La propriété pour des particules comme les protons de perdre le maximum d'énergie avant de s'arrêter a été mise en évidence par le physicien anglais William Bragg (1862 - 1942), en 1903
L'énergie déposée par ionisation dans un tissu en fin de parcours est près de 3 fois plus importante qu'au début.
La courbe passe par un pic.
Le parcours - quasi rectiligne - varie peu d'un proton à l'autre. Il est environ de 25 cm pour une énergie de 250 MeV.
En modulant (variant) l'énergie des protons, on diminue la hauteur du pic de Bragg mais on augmente l'épaisseur de la tranche ou l'irradiation est plus forte.

 

PLAB2 (géne)

PALB2 (partner and localizer of BRCA2) est un gène situé sur le locus chromosomique 16p12.2 codant pour une protéine de suppression de tumeur. La protéine PALB2 forme un oligomère qui se fixe sur l'ADN lésé, permettant à la protéine BRCA2 d'intervenir dans sa réparation.
Des mutations de ce gène se rencontrent dans l'anémie de Fanconi, le cancer de l'ovaire, du pancréas, de la prostate et le cancer du sein.

 

Placebo

Composé (souvent du sucre) n’ayant aucun effet réel sur l’organisme et qui est identique en apparence au médicament soumis à expérimentation. Il est utilisé pour juger, par comparaison, de l’action réelle du médicament expérimenté en éliminant le facteur psychique de la prescription.

 

Plaques de Peyer

Les plaques de Peyer correspondent à des agrégats de follicules lymphoïdes primaires et follicules lymphoïdes secondaires présent au niveau de la paroi intestinale dans la partie terminale de l’intestin grêle.
A la surface de l’intestin on observe la présence de villosités qui cessent en regard des follicules au niveau des plaques de Peyer. Ces follicules sont caractérisés par la présence de lymphocytes B. Les lymphocytes T sont situés de manière plus diffuse à la périphérie des follicules.

La plaque de Peyer possède dans sa partie la plus centrale un dôme qui est caractérisée par la présence de cellules dites « cellules M ». Ces cellules caractéristiques forment une cavité intra-épithéliale où se logent différents types de cellules du système immunitaire responsables des défenses mises en place à ce niveau là : macrophages, cellules présentatrices d’antigènes, lymphocytes…

 

Pleurésie

Inflammation de la membrane entourant les poumons se traduisant par la présence de liquide dans la plèvre.

 

Plexus brachial

C'est un regroupement de nerfs localisé de l’arrière du cou jusqu’à la fosse axillaire, nommée aisselle, et innervant le membre supérieur.
Il assure l’innervation sensitive et motrice du membre supérieur.
Il est formé de l’union des rameaux antérieurs des nerfs spinaux de C5-Th1 unis en trois troncs : le tronc supérieur (C5-C6), le tronc moyen (C7) et le tronc inférieur (C8-Th1)
Chaque tronc se divise en une branche antérieure et une branche postérieure qui se réunissent pour former trois faisceaux :

  • Faisceau latéral constitué des divisions antérieures des troncs supérieur et moyen.
  • Faisceau médial constitué de la division antérieure du tronc inférieur.
  • Faisceau postérieur constitué des divisions postérieures des trois troncs.

Dans sa partie supra-claviculaire, il traverse la région cervicale où il chemine dans l’espace inter-scalénique (entre le scalène antérieur et le scalène moyen) puis il passe en arrière de la clavicule pour traverser la région axillaire (partie infra-claviculaire), entre le petit pectoral en avant et le subscapulaire en arrière, où il est en rapport avec l’artère axillaire.
Dans la région cervicale, il donne les rameaux :

  • Scalènes et long du cou (C5-C8)
  • Nerf dorsal de la scapula (C5) pour l’élévateur de la scapula et le rhomboïde
  • Nerf thoracique long (C5-C7) pour le dentelé antérieur
  • Nerf du subclavier (C5-C6)
  • Nerf supra-scapulaire (C5-C6) pour le supra et l’infra-épineux

Dans la région axillaire, il donne les rameaux :

  • Nerf pectoral médial (C8-Th1) pour le petit pectoral (+ la branche inférieure de l’anse des pectoraux)
  • Nerf pectoral latéral (C5-C7) pour le grand pectoral (+ la branche supérieure de l’anse des pectoraux)
  • Nerf subscapulaire supérieure (C5-C6)
  • Nerf subscapulaire inférieure (C5-C6)
  • Nerf thoraco-dorsal (C7-C8) pour le grand dorsal

Dans sa partie terminale le faisceau latéral donne : le nerf musculo-cutané (C5-C6) et la racine latérale du nerf médian (C6-C7. De son côté, le faisceau médial donne : la racine médiale du nerf médian (C8-Th1), le nerf ulnaire (C8-Th1), le nerf cutané médial de l’avant-bras (C8-Th1) et le nerf cutané médial du bras (C8-Th).
Le faisceau postérieur donne : le nerf radial (C6-Th1) et le nerf axillaire (C5-C6)

 

Plummer Vinson (syndrome)

Globalement
Le syndrome de Plummer-Vinson ou de Paterson-Kelly est caractérisé par une triade de dysphagie, anémie sidéropénique (manque de fer) et la présence de membranes œsophagiennes. Ce syndrome est extrêmement rare.
Le syndrome de Plummer-Vinson est associé à des cancers du tube digestif supérieur.

Les symptômes

La plupart des patients sont des femmes adultes blanches, entre 40 et 80 ans, mais le syndrome a aussi été décrit chez les enfants et les adolescents.
La dysphagie est généralement indolore et intermittente ou lentement progressive, limitée aux solides et associée parfois à une perte de poids.
Les symptômes d'anémie (faiblesse, pâleur, fatigue, tachycardie) peuvent dominer la clinique. D'autres signes sont la glossite, la chéilite angulaire et koïlonychie (altération des ongles caractérisée par le relèvement de leurs bords latéraux).
Une splénomégalie et une augmentation du volume de la thyroïde peuvent être observées.

La cause est inconnue.

Le facteur le plus vraisemblablement impliqué est la carence en fer. D'autres facteurs incluraient la malnutrition, une prédisposition génétique ou un processus autoimmunitaire.

 Prise en charge

Il peut être efficacement traité par des suppléments de fer et des dilatations œsophagiennes. Dans les cas de réduction significative de la lumière de l’œsophage et d'une dysphagie persistant malgré les suppléments de fer, l'ablation et la dilatation de la membrane œsophagienne peuvent s'avérer nécessaires.

Un suivi obligatoire

Les patients doivent être suivis régulièrement compte tenu du risque de développer un cancer de l’œsophage ou du pharynx.

 

Polydipsie

Soif excessive.

 

Polymorphisme

Dans une population d'une espèce donnée, présence régulière et simultanée à des fréquences supérieures à celles des mutations spontanées, de plusieurs formes différentes d'un caractère génétique, dépendant de plusieurs allèles à un même locus.

 

Polype

Excroissance de tissu sur une muqueuse qui peut être intestinale, buccale ou autre.

 

Polypectomie

Ablation d’un polype.

 

Polyphagie

Besoin excessif de manger.

 

Ponction / Prélèvement

Opération consistant à prélever par aspiration du tissu, des cellules, du liquide ou du sang avant d’être analysé.

 

Pontage

Dérivation à l’aide d’un greffon ou d’une prothèse d’un canal obstrué (pontage coronarien destiné à contourner une artère du cœur bouchée). Pour les tumeurs du cerveau, procédé chirurgical permettant de dérivé l'excès de liquide céphalorachidien du cerveau vers le cœur ou l'abdomen pour éviter la dilation des cavités (ventricules) situées à l'intérieur du cerveau.

 

Pore

Ouverture sur la peau par laquelle pousse le poil.

 

Préménopause

Fait référence aux années, avant la ménopause,  durant lesquelles une femme a ses règles.

 

Pré-éclampsie

Cette pathologie a été décrit pour la première fois en 1996. 

Le tableau clinique peut associer des troubles de conscience, une comitialité, des céphalées, ou des troubles visuels pouvant aller jusqu’à la cécité corticale. Ces troubles sont très souvent transitoires mais ils peuvent engendrer des séquelles neurologiques irréversibles.
L’imagerie cérébrale révèle un œdème de la substance blanche, prédominant dans la région pariéto-occipitale.
Le mécanisme physiopathologique admis jusqu’à présent est celui d’un œdème vasogénique lié à une hypertension systémique et à un défaut de régulation de la perfusion cérébrale, notamment dans la région postérieure, plus vulnérable aux variations de pression systémique.

Cette maladie a souvent été décrit dans des contextes d’hypertension artérielle (HTA) (essentielle, éclampsie, insuffisance rénale) mais aussi dans des situations de sepsis, maladies auto-immunes ou neurochirurgie. Cependant, de 20 à 30 % des cas surviennent en dehors de tout contexte hypertensif. Elle fait aussi intervenir la toxicité directe de certains traitements (immunosuppresseurs, cytotoxiques) via des lésions endothéliales causées par la production de cytokines pro-inflammatoires

 

Prévalence

Dans une population donnée, nombre de sujets atteints de la maladie à un instant donné ou dans une période donnée. Elle augmente avec l'incidence mais aussi avec la durée de la maladie.

 

Prévention en médecine

Manœuvre destinée à empêcher la survenue d'une maladie ou à en réduire les effets. On distingue la prévention primaire qui cherche à empêcher la survenue de la maladie, le meilleur exemple en est le vaccin, et la prévention secondaire qui est destinée à prévenir les conséquences et les séquelles de la maladie.

 

Primaire

Qualifie le foyer à l’origine du développement cancéreux, par opposition aux foyers secondaires qui sont apparus plus tard dans d’autres organes (voir Métastase). On parle aussi de tumeur primitive.

 

Procédure collègiale

Quelles sont les étapes de mises en œuvre de la procédure collégiale ? (article R. 4127-37 du code de la santé publique)

  1. Recherche par le médecin en charge du patient de ses souhaits : consultation des directives anticipées, de la personne de confiance, de la famille ou, à défaut, de l'un des proches.
  2. Recherche par le médecin d'un consultant (médecin extérieur au service, sans lien hiérarchique).
  3. Concertation : réunion du médecin et de l'équipe de soins (le consultant peut assister à cette réunion) en vue d'une collecte d'informations et d'échanges.
  4. Avis motivé du consultant.
  5. Demande éventuelle d'un 2ème avis par le médecin et/ou le consultant (à un autre consultant).
  6. Décision finale motivée du médecin, prise en conscience (liberté au vu des avis et souhaits recueillis, y compris des directives anticipées, mais à justifier).
 

Procaryotes

Cellules dépourvues de noyau, comme le sont les bactéries.

 

Proctologie

Étude des maladies de la région anale et rectale.

 

Progestérone

Hormone féminine sécrétée par les ovaires et le placenta, pendant la deuxième partie du cycle et favorisant la nidation de l’ovule dans l’utérus.

 

Prolifération cellulaire

On entend par prolifération cellulaire une multiplication de cellules dans l'organisme et leur propagation ou dissémination éventuelle.

 

Pronostic

Hypothèse sur le développement et la durée probable de la maladie, donnant une indication sur les chances de guérison ou de récidive.

 

Prostaglandine

Nom générique donné à des hormones ou des substances à effets similaires, présentes dans de nombreux tissus (prostate, muscles, cerveau, etc.). Elles ont des actions aussi variées que leurs origines : hypo ou hypertenseur, broncho-dilatateur, …et peuvent faire l’objet d’indications thérapeutiques.

 

Protéase (ou peptidase)

C'est une enzyme qui coupe les liaisons peptidiques des protéines. Elle permet de séparer deux acides aminés en cassant les liaisons peptidiques entre un atome de carbone et un atome d'azote au sein des protéines.
Les protéases possèdent une activité d'hydrolase, car elles utilisent une molécule d'eau pour effectuer cette cassure. Un atome d'oxygène et d'hydrogène de la molécule d'eau complète le groupement carboxyle d'un côté, et l'atome d'hydrogène restant est donné au groupement amine.
On distingue :

  • Les exopeptidases, qui permettent la libération du premier ou du dernier acide aminé de la protéine
  • Les endoprotéases, qui clivent des liaisons peptidiques au milieu des protéines.


Des protéases sont retrouvées dans les sucs digestifs (comme la trypsine ou la chymotrypsine) mais interviennent également dans des processus cellulaires pour assurer la maturation des protéines par exemple.

 

Protéine

Constituants majeurs des cellules biologiques. Elles leurs donnent leur forme et leur structure. Elles jouent un rôle essentiel dans le métabolisme de la cellule. Une protéine est constituée d'une série d'acides aminés, dont la séquence et la forme spatiale déterminent la molécule.

 

Prothèse

Dispositif mis en place pour remplacer un organe en totalité ou en partie (prothèse de sein par exemple).

 

Protocole de chimiothérapie

Ensemble des actions pré-définies à mettre en œuvre et des médicaments constituant le traitement d’un cancer.

 

Programme personnalisé de soins (PPS)

Document décrivant le ou les traitements à réaliser, les dates prévisionnelles, les lieux, les modalités de prise en charge des effets secondaires, les coordonnées de la personne à joindre en cas de besoin.
Le PPS est remis à l’issue d’une consultation du dispositif d’annonce au cours de laquelle la proposition de traitement est expliquée au patient en vue de recueillir son accord.

 

Protocole de recherche

C’est un document dans lequel est décrit comment le traitement va être conduit, quels types de patients vont y être soumis, le nombre de patients requis, le type de soins qu’ils vont recevoir. Tous les protocoles sont vérifiés par l’organisme qui conduit l’étude, par le CCPPRB (Comité pour la Protection des Personnes soumises à la Recherche Thérapeutique) afin de s’assurer que les patients sont bien informés et que leurs risques sont minimisés.

 

Protocole de soins

Formulaire qui ouvre les droits à une prise en charge à 100 %. Ce document est établi par le médecin traitant et étudié par le médecin-conseil de l’Assurance maladie qui donne son accord. Il est ensuite remis et expliqué par le médecin traitant au patient qui le signe.

 

Proto-oncogène / gène suppresseur de tumeur

Sont deux classes de gènes qui jouent un rôle essentiel dans le contrôle de la division cellulaire. Une altération de la séquence d'un du proto-oncogène suffit à le transformer en oncogène, c'est à dire en gène capable de déclencher un processus de cancérisation.

L'action des oncogènes est dite dominante : une altération sur une seule copie du gène est suffisante pour que le gène perde tout contrôle de la division cellulaire.
Les suppresseurs de tumeurs, au contraire, ont une action récessive : une altération de séquence sur les deux copies du gène est nécessaire pour que le gène perde sa fonction de frein à la division cellulaire.

 

PSA (Prostate-Specific Antigen)

Le PSA (terme anglais signifiant : Prostate-Specific Antigen) - Antigène Spécifique de la Prostate - est constitué d'un ensemble de protéines synthétisées par la prostate. Ces protéines sont présentes en concentration élevée en cas de pathologie de la prostate.

 

Psycho-oncologue

Spécialiste se consacrant à l’étude des répercussions psychologiques du cancer (dépression suite au diagnostic, peur du traitement, modification de l’image corporelle à la suite de l’ablation d’un sein par exemple). Le psycho-oncologue fait partie de l’équipe en charge du patient et de ses proches, souvent également affectés par la maladie.

 

Psychosocial

Qualifie les rapports entre les facteurs affectifs et émotionnels et la vie en société.

 

Pylore

Orifice, comprenant un sphincter, faisant communiquer l'estomac et le duodénum.

 

Pyrosis (ou reflux gastro- oesophagien – « RGO »)

Douleur brûlante remontant le long de l'estomac.

 

Abréviations - P

p : bras court d’un chromosome
PA : pression artérielle
PaCO2 : pression artérielle partielle en dioxyde de carbone
PAd : pression artérielle diastolique
PAL : phosphatases alcalines
PAm : pression artérielle moyenne
PAN : périartérite noueuse
PaO2 : pression artérielle partielle en oxygène
PAPO : pression artérielle pulmonaire d’occlusion
PAs : pression artérielle systolique
PBH : ponction biopsie hépatique
PBR : ponction biopsie rénale
PC : perte de connaissance
PCC : pancréatite chronique calcifiante
PCI : produite de contraste iodé
PCP : pression capillaire pulmonaire
PCR : polymerase chain-reaction
PCT : procalcitonine
PD : péridurale
PDF : produit de dégradation de la fibrine
PDGF : facteur de croissance plaquettaire
PEA : potentiel évoqué auditif
PEC : prise en charge
PEP : pression expiratoire positive
PF : paralysie faciale
PFA 100 : platelet functionnal analyser (permet de mesurer le TS in vitro ou temps d’occlusion)
PFLA : pneumonie franche lobaire aiguë (CAP)
PFP : paralysie faciale périphérique
PH : praticien hospitalier
PHC : psychose hallucinatoire chronique
PIC : pression intracranienne (ICP)
PIO : pression intra-oculaire
PL : ponction lombaire
PLS : position latérale de sécurité
PM : pacemaker
PMA : procréation médicalement assistée
PMO : prélèvements multi-organes
PN : polynucléaire
PNA : pyélonéphrite aiguë
PNB / PNE / PNN : polynucléaires basophiles, éosinophiles, neutrophiles
PNI : pression artérielle non invasive
PNO : pneumothorax
po : per os (par la bouche)
POM : paralysie occulomotrice
PP : pression de perfusion
PPC : pression de perfusion cérébrale
PPT : Purpura thrombotique thrombocytopénique (ITP)
PPVG : paroi postérieure du ventricule gauche
PR : polyarthrite rhumatoïde (RA)
PRL : prolactine
PRN : polyradiculonévrite
PSA : Prostatic specific antigen
PSDP : Pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline
PSL : produit sanguin labile
PTG : prothèse totale de genou
PTH : parathormone
PU : praticien universitaire
PU-PH : professeur des universités – praticien hospitalier
PV : prélèvement vaginal
PVM : petite valve mitrale

 

Mise à jour

21 mars 2023