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Kaposi (sarcome ou maladie de)

Type de cancer de la peau relativement rare et généralement associé aux personnes atteintes du syndrome d’immunodéficience acquise (sida).
Ce sarcome se manifeste par la présence sur la peau de taches légèrement surélevées, dont la couleur varie du pourpre au brun.

 

Kératose actiniques

Les KA sont des lésions fréquentes, en particulier chez les sujets à peau claire, apparaissant en zones photo-exposées: visage, dos des mains, cuir chevelu chez les sujets dégarnis et souvent associées à d’autres signes d’héliodermie (rides, lentigos…).
Le diagnostic est habituellement clinique. Il est évoqué devant des lésions planes, rugueuses, d’épaisseur variable, parfois plus palpables que visibles, d’un diamètre de l’ordre du centimètre ou inférieur, plus ou moins érythémateuses, parfois pigmentées, revêtues d’une kératine jaunâtre ou brunâtre adhérente.
On distingue en pratique les KA isolées, ou en petit nombre, et les KA multiples, confluant parfois en nappes (cuir chevelu).
Au niveau de la lèvre inférieure, la chéilite actinique est l’équivalent labial de la KA.
Elle se singularise par l’intervention du tabac comme second facteur carcinogène et par le potentiel métastatique important des CEC de cette zone.

Les données de prévalence publiées chez l’adulte de plus de 40 ans varient de 11 à 25% dans les populations de l’hémisphère Nord tandis que les chiffres Australiens sont plus élevés : 40 à 60%. En Grande-Bretagne
environ 3 à 6% des hommes de 40 à 49 ans et 20% de la population âgée de plus de 60 ans a au moins une KA.
Une KA non traitée peut soit persister, soit régresser spontanément, soit se transformer en un CEC. Le potentiel de régression spontanée de ces lésions, estimé sur une période de 1 an à été évalué entre 15 à 25% des cas. Une modélisation mathématique issue

 

Ki-67

C'est une abréviation de l'antigène Ki-67

Le Ki67 est une protéine nucléaire exprimée durant les phases G1, S, G2 et M du cycle cellulaire mais pas durant la phase de quiescence G0. Son niveau d’expression peut être évalué par le pourcentage de cellules tumorales marquées par un anticorps anti-Ki67 en IHC. L’analyse de son niveau d’expression est directement corrélée à l’index mitotique ; le Ki67 est donc une manière d’évaluer la prolifération tumorale.

Il est recherché dans le cas des cancers, cancer du sein notamment, par le biais des anticorps Ki-67 en immunohistochimie et immunofluorescence. Cet antigène, présent dans les noyaux des cellules tumorales, est un marqueur de la prolifération cancéreuse.
Bien que sa fonction soit imprécise (contrôle du cycle cellulaire ou participation au pouvoir prolifératif), il est utile pour prédire la sensibilité aux agents cytotoxiques utilisés dans le traitement du cancer.

 

Kinases

Les kinases sont des enzymes qui assurent le transfert d'un groupe phosphate d'adénosine triphosphate (ATP) vers une protéine effectrice cible spécifique impliquée dans des processus cellulaires divers tel que la prolifération cellulaire, l'inhibition de l'apoptose, l'angiogenèse, et l'interaction avec le microenvironnement. Ce sont donc des phosphotransférases.

Il existe sept superfamilles de kinases, qui sont répertoriées selon la similarité de leur domaine kinasique :

  • Des serine/threonine (Ser/Thr) kinases : STE, CK1, AGC (PKA, PKC…), CAMK, CMGC (CDK, MAPK, GS3K…)
  • Des tyrosine (Tyr) kinases, des Ser/Thr et Tyr kinases

On distingue deux types de kinases selon leur localisation cellulaire

  • Des récepteurs ou protéines transmembranaires
  • Des protéines intra-cytoplasmiques

Ces deux types de kinases jouent un rôle dans la transduction du signal émanant d'un signal extracellulaire pour les récepteurs ou de l'intérieur de la cellule pour les kinases intracellulaires. Les tyrosines kinases sont au nombre de 90,

  • 58 récepteurs (EGFR, PDGFR, VEGFR, FGFR, NGFR… etc.)
  • 32 intra-cytoplasmiques (SYK, BTK, FES, FAK JAKs… etc.)
 

Koïlocyte

C'est une cellule que l’on découvre sur les frottis du col de l’utérus infecté par les HPV. Cette cellule est souvent binuclée avec un halo périnucléaire.
Ces cellules d’allure dysplasiques contiennent le génome du virus. Dans certains cancers où les cellules sont dysplasiques on retrouve aussi le génome d'HPV.
Il est bien difficile de dire si les cellules dysplasiques virales sont pré-malignes ou si ce ne sont que ressemblances et coïncidences.

 

KRAS

La protéine produite par le proto-oncogène RAS (rat sarcoma)

Elle  joue un rôle central dans la transduction des signaux de l’EGFR en aval.
Au sein des tumeurs, l’activation des gènes RAS par l’EGFR contribue à l’augmentation de la prolifération, de la survie et de la production des facteurs
angiogéniques favorisée par l’EGFR.

Les gènes RAS

Ils constituent l’une des familles d’oncogènes les plus fréquemment activées dans les cancers humains.
Les mutations des gènes RAS au niveau de certains hot-spots des exons 2, 3 et 4 engendrent une activation constitutive des protéines RAS indépendamment des signaux de l’EGFR.
Cette mutation est présente, par exemple, dans 30 à 50 % des cancers colorectaux. La présence d’une mutation des codons 12 et 13 de l’exon 2 du gène KRA S est associée à une résistance aux médicaments anti-EGFR rendant le traitement par ces médicaments peu ou pas efficace.
De ce fait, l’utilisation des anti-EGFR est conditionnée par le génotypage KRAS , limitant l’indication aux cancers sans mutation KRAS ( RAS sauvage).

 

Kyste

Tumeur, en règle générale bénigne, remplie de liquide ou d’une substance plus ou moins liquide.

 

Abréviations - K

K : cancer
KBP: cancer bronchopulmonaire
KT : cathéter
KTC : cathéter central

 

Mise à jour

13 janvier 2020