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Le suivi médical

LES VISITES ET LES EXAMENS DE CONTROLE

Les traitements lourds de la phase aiguë de la maladie s’achèvent. Vous poussez un « ouf ! » de soulagement et c’est bien naturel…. Cependant, il est crucial pour vous de continuer à programmer des consultations régulières de suivi médical.
Au cours de ces visites, votre médecin s'informera de votre état de santé et sur les symptômes que vous pourriez ressentir.
Il pratiquera un examen clinique détaillé. A cette occasion, il pourra demander des examens de laboratoire ou d'imagerie médicale pour confirmer la rémission ou pour détecter, le plus précocement possible, une récidive éventuelle de la maladie.

Ne pas négliger....

Une douleur nouvelle qui persiste, un amaigrissement, une perte totale d’appétit
Des nausées et des vomissements
Une jaunisse
Une toux qui persiste
Une sensation de fatigue qui persiste et tout nouveau symptôme inhabituel persistant

Le contenu de ce suivi

Il dépend du type de chirurgie effectuée (chirurgie élargie ou partielle ou greffe hépatique) et du stade histologique de la tumeur. Ces éléments permettent de moduler le rythme des examens demandés.
Tout d’abord, vous ne devez jamais hésiter à parler avec votre médecin de tout symptôme ou effet secondaire qui vous préoccupe. Si vous ressentez des symptômes nouveaux qui persistent, il faut le signaler immédiatement et sans attendre votre rendez-vous régulier suivant.

Le bilan de suivi standard sans transplantation hépatique
En dehors d'une transplantation hépatique, il comprend les examens suivants :

  1. Un examen clinique complet,
  2. Une IRM ou une échographie hépatique
  3. Un bilan biologique complet, en particulier des fonctions hépatiques,
  4. Un dosage de l'alpha-foeto-protéine (AFP)


 Ce bilan est aussi très important pour palier ou prévenir les effets secondaires liés aux traitements.

Après une transplantation hépatique
Les modalités du suivi seront proposées par le centre de transplantation. Il recommandera une surveillance intensive durant les 2 premières années, période durant laquelle le taux de récidive est le plus élevé.
Le site en dehors du foie, le plus fréquemment atteint lors d’une récidive est le poumon.
Les modalités de surveillance pourront être personnalisées en fonction des caractéristiques propres du cancer, la taille et le nombre de tumeurs, la présence d'un envahissement vasculaire, sa différenciation et le taux de l'AFP dans le sang.

Après une résection hépatique
Les récidives sont habituellement locales ce qui justifie l'instauration d'une surveillance spécifique :

  1. Examen clinique et bilan biologique (tests hépatiques et taux d'AFP) tous les 3 mois la première année puis tous les 6 mois
  2. Un scanner thoracique tous les 6 mois pendant 2 ans
  3. Une imagerie hépatique, IRM ou échographie du foie en alternance tous les 3 mois pendant 2 à 3 ans

Après destruction percutanée
En général, le suivi comporte :

  1. Un examen clinique
  2. Un bilan biologique (test hépatiques et AFP) tous les 3 mois la première année puis tous les 6 mois
  3. Un scanner thoracique tous les 6 mois pendant 2 ans ;
  4. Une imagerie hépatique
    1. Durant la surveillance post-thérapeutique : une IRM hépatique au bout d'un mois puis IRM - échographie du foie en alternance tous les 3 mois pendant 3 ans.
    2. Après cette surveillance, l'objectif du suivi est la détection d'un éventuel second cancer du foie : une IRM (ou à défaut un scanner) hépatique tous les 6 mois à vie et une échographie hépatique tous les 6 mois à vie.

LA VIE APRES…

Lorsque les traitements se terminent et que la lutte contre la maladie s’arrête, il n’est pas rare de ressentir à ce moment une grande lassitude. Lutter pour guérir d’un cancer du foie est l’un des plus importants combats de la vie. Cette lutte a un retentissement sur vous-même et sur tous ceux qui vous entourent et vous aiment. L’arrêt des traitements peut s’accompagner d’une forme de décompression mentale et d’un état plus ou moins dépressif.

La lutte pour supporter les traitements est terminée, la très forte prise en charge par les équipes soignantes se fait moins proche, la vie quotidienne reprend petit à petit ses droits avec ses soucis, mais la fatigue accumulée ne permet pas d’avoir autant de courage.

Enfin et surtout, on ne peut qu’éliminer lentement la peur de rechuter. Il est possible qu’à ce moment vous ressentiez la nécessité légitime d’une aide, si vous n’en avez pas eu besoin jusqu’ici. Sans attendre, contactez votre médecin, les services sociaux de votre hôpital ou une association !

Mise à jour

1er décembre 2018