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Le suivi médical

un SUIVI POST-THÉRAPEUTIQUE : pourquoi ?

OUF !

Le plus dur est derrière vous...
De plus, le cancer du col de l’utérus est une maladie que l’on peut maintenant, le plus souvent, guérir ou contrôler, y compris en cas de récidives.
Les traitements lourds de la maladie s’achèvent et vous poussez un « ouf » de soulagement et c’est bien naturel…

SUIS-JE GUÉRIE ?

En l'état actuel des connaissances, il est encore difficile d'affirmer qu'aucune cellule cancéreuse ne subsiste dans l'organisme après les traitements, même si tous les signes de la maladie ont disparu. De ce fait, le spécialiste parlera de rémission et n'utilisera le terme guérison qu'après 5 à 7 ans de suivi.

IL FAUT NÉANMOINS ÊTRE SUIVIE..

Le suivi médical après traitement est essentiel pour toutes les patientes.car au terme du traitement, l’une des plus grandes appréhensions est la possibilité d'une récidive de la maladie.
Souvent, l'apparition d'un symptôme est attribuée à une récidive et peut entraîner un grand désarroi. Bien que les symptômes soient des indices importants d’une récidive possible et qu’ils ne doivent pas être sous-estimés, d’autres maladies bénignes peuvent aussi produire des symptômes similaires. De ce fait, un bon suivi contribuera à découvrir la cause réelle de ces symptômes, et s’il y a récidive, de la détecter suffisamment tôt. Ce bilan est aussi très important pour palier ou prévenir les effets secondaires éventuels liés aux traitements.

Les récidives

EN CAS DE CANCER DE STADE PRÉCOCE

C'est, de nos jours, le cas le plus fréquent. Chez les patientes traitées présentant un cancer du col de stade précoce, le taux de survie global à 5 ans dépasse les 90 %.
A ce stade, la fréquence des récurrences est de l'ordre de 10 à 20 % des cas, notamment chez les patientes présentant des facteurs histo-pronostiques défavorables.

POUR LES STADES AVANCÉS DE LA MALADIE

Pour les stades avancés ce taux de récidive est plus élevé. Il existe plusieurs facteurs de risque de récidive et notamment :

  • Le stade FIGO avancé
  • La présence d’embols
  • La présence d’un envahissement ganglionnaire
  • Le type histologique non épidermoïde
  • Le degré de différentiation tumorale
  • La persistance d’une lésion après traitement
     

Dans 75 % des cas, les récidives surviennent dans les 2 premières années post-thérapeutiques, ce qui montre l’importance du suivi post-thérapeutique. 

Vous devez signaler les signes et les symptômes suivants...

  1. Des pertes vaginales
  2. Une douleur lors des rapports sexuels
  3. Un gonflement du ventre (liquide dans la cavité abdominale)
  4. Des troubles urinaires : douleur, cystite
  5. Des douleurs du rectum
  6. Une sensation de fatigue qui persiste, une perte d'appétit et tout nouveau symptôme inhabituel persistant.

LE SUIVI EN PRATIQUE...

LE CALENDRIER

Le suivi des deux premières années est très important car les trois quarts des récidives ont lieu dans les deux années suivant le traitement initial, tout en sachant que 10 % des rechutes peuvent survenir après 5 ans. De ce fait, les spécialistes considèrent que des consultations programmées de la façon suivante, offrent les meilleures chances de détection précoce d’une éventuelle récidive.

  • Tous les 4 mois, pendant les 2 premières années
  • Tous les 6 mois, les 3 années suivantes
  • Tous les ans, après 5 ans.
     

LE SUIVI STANDARD

Il est très simple 
Le gynécologue ou le cancérologue procédera à un examen clinique et gynécologique.
En cas de conisation simple, le col de l’utérus n’ayant pas été enlevé, un frottis de dépistage et une colposcopie avec, éventuellement, des biopsies, seront réalisés.

Les examens à faire...
Une échographie abdominale est proposée, à titre systématique 3 à 6 mois après l’intervention chirurgicale. Une échographie endo-vaginale pourra être, aussi, demandée.
Si vous avez bénéficié d'un traitement conservateur, une IRM annuelle est habituellement demandée.

DANS CERTAINES CIRCONSTANCES

Le dosage et le suivi du marqueur tumoral SCC (squamous cell carcinoma antigen) pourra être demandé en cas de cancer de type épidermoïde.
Des analyses sanguines pour vérifier les fonctions hépatiques, une radiographie pulmonaire, un scanner abdomino-pelvien, une scintigraphie osseuse ne sont pas prescrits de façon systématique. Ces examens peuvent être nécessaires si des symptômes ou une anomalie au cours de l'examen clinique suggèrent une possibilité de récidive. 

Pour vous aider...

L'association " Le Coeur Rose"  6 rue du Belneuf - 45000 Orléans

L'association IMAGYN Maison de la Vie Associative et Citoyenne 5, rue Perrée 75003 PARIS

Mise à jour

10 décembre 2023