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Les effets secondaires

LES EFFETS SECONDAIRES DES TRAITEMENTS

Le cancer du testicule traité guérit dans la plupart des cas. Les récidives sont elles-mêmes curables.
Les effets secondaires des traitements du cancer du testicule dépendent principalement du type de traitement et de sa durée. Ils peuvent varier aussi d'un patient à l'autre et d'un traitement à l'autre.
Une partie importante du programme de traitement est la prise en compte et le contrôle des effets secondaires. Vos réactions au traitement qui vous est administré seront recherchées systématiquement par l'équipe soignante. Ils pourront être dépistés ou suivis grâce à des examens cliniques, des examens sanguins et d'autres examens plus spécialisés.
Les médecins et les infirmières vous expliqueront les effets secondaires possibles du traitement et vous suggéreront comment surmonter les problèmes pouvant intervenir pendant et après le traitement.

DE LA CHIRURGIE

DE LA CHIRURGIE DU TESTICULE

La chirurgie peut provoquer des douleurs à court terme et le plus souvent une sensibilité de la zone opérée.
Les effets secondaires possibles de l'orchidectomie comprennent l'infection de la plaie opératoire et l'hématome (accumulation de sang dans la plaie).
La sensibilité peut être diminuée au niveau de la cicatrice. Une récupération totale ou partielle survient en quelques mois.
Rarement, la chirurgie peut se compliquer d'infection générale, de retard de cicatrisation, de saignements importants.

DU CURAGE LOMBO-AORTIQUE

L'éjaculation rétrograde ou anéjaculation

En dépit des nouvelles techniques de dissection sous microscope pour préserver les nerfs en cas de curage ganglionnaire large, un retentissement sur la vie sexuelle est possible.
Le plus souvent, il s'agit d'une anéjaculation, c'est-à-dire l'impossibilité d'émission de sperme lors de l'orgasme.
Elle est en règle définitive, sa fréquence de survenue varie en fonction du type de curage. En revanche, le risque d’impuissance est plus limité.

Une lymphocèle

Il est souvent asymptomatique. Il s’agit d’une collection de lymphe sous forme de kyste, qui peut survenir après chirurgie ganglionnaire au niveau du site du curage.
Seuls les lymphocèles symptomatiques avec douleurs, infections ou signes de compression seront traiter, préférentiellement par drainage radioguidé.

L'ascite chyleuse

C'est une lymphocèle non collectée intrapéritonéale. Elle se révèle volontiers par une augmentation progressive et indolore du diamètre abdominal. Son traitement est complexe et nécessite une prise en charge spécialisée.

De la radiothérapie

LESQUELS ?

Le mal des rayons

C’est une réaction générale consécutive à une irradiation, en particulier lorsqu’elle porte sur l’abdomen. Les symptômes les plus fréquents sont une fatigue ou asthénie associée à une perte de l’appétit ou anorexie.

Les troubles digestifs

L'intestin grêle plus que le côlon ou le rectum, est particulièrement sensible aux radiations ionisantes. Le rein et le foie sont des organes critiques à des doses seuil relativement modestes : 25 Gy pour le foie en totalité et 15 Gy pour l'ensemble des deux reins.
Les manifestations cliniques d'une entérite post-radique sont habituellement retardées par rapport à la radiothérapie. Les symptômes plus fréquents sont des troubles du transit et une altération de l'état général.

  • Une accélération du transit : avec de la diarrhée pouvant s’accompagner de déshydratation.
  • Des douleurs abdominales : comme des crampes, des coliques, une dysurie, une pollakiurie, des brûlures mictionnelles.


Vous pouvez diminuer ce risque en surveillant votre alimentation : régimes sans résidu, sans laitage et en veillant à une hydratation correcte, en buvant beaucoup. Des protecteurs de la muqueuse intestinale comme le Smecta™ ou l’Ulcar™ pourront vous améliorer. En cas de diarrhée, l’Imodium™, le Diarsed™ et le Tiorfan™ sont très utile. Si nécessaire, un antiseptique intestinal, comme l’Ercéfuryl™, sera utilisé.
Les nausées et les vomissements peuvent être prévenus par le Primpéran™, le Plitican™ ou le Vogalène™. En cas de vomissements incoercibles et surtout en début d'irradiation un « sétron » comme le Zophren™ ou le Kytril™ peuvent vous êtes prescrit.

La fatigue

La plupart des patients commencent à se sentir fatigués après une ou deux semaines de radiothérapie dans la région du thorax. Cette sensation peut s'accroître avec la durée du traitement. Il faut savoir que cela ne signifie pas automatiquement que le cancer est en train d'empirer. Au contraire, cela peut être une preuve de l'efficacité du traitement. Il est conseillé de se reposer davantage pendant traitement. L'impression de fatigue ou de lassitude générale disparaît généralement en une semaine après la fin des séances. Bien que le repos soit important, nous vous conseillons d'essayer de rester raisonnablement actif, en adaptant vos activités à votre énergie.

Les problèmes dermatologiques

Ils sont temporaires et la zone irradiée guérit progressivement après la fin du traitement. Au cours des premières semaines qui suivent le début de la radiothérapie la peau devient plus sèche et sensible. Dans les mois qui suivent l’arrêt du traitement, il peut persister une discrète pigmentation cutanée, une sorte de « bronzage ». Les poils, se trouvant dans les zones irradiées, peuvent tomber. Tous ces phénomènes se corrigeront lentement, après la fin de la radiothérapie. Avec les techniques actuelles, les effets secondaires sérieux et de longue durée sont rares (moins de 2 % des patientes traitées).
Pour prévenir ou limiter au maximum les effets des rayons sur la peau, nous vous préconisons quelques précautions d’hygiène locale pendant toute la durée de l’irradiation :

  • D’éviter les douches et bains trop chauds.
  • De laisser, le plus possible, les zones irradiées à l’air libre
  • De ne pas savonner directement les zones irradiées, mais de laisser couler l’eau savonneuse dessus.
  • D’employer un savon simple (de Marseille) ou le produit prescrit par votre médecin
  • De ne jamais utiliser d’alcool, d’eau de toilette, de déodorant, de talc ou de crème sur les zones irradiées.
  • De sécher sans frotter.
  • De porter des vêtements amples, en coton, évitant les frottements

De la chimiothérapie

Avant toute chose, il faut savoir que l'absence d'effet indésirables, en cours de chimiothérapie est possible mais que cela ne veut pas dire que le traitement est inefficace.

Les effets secondaires temporaires, les plus fréquents sont : la baisse du nombre de cellules sanguines, la fatigue, la perte de cheveux, les nausées et les vomissements, la perte d'appétit, et les aphtes (mucite). 

Il faut savoir que la fatigue peut perdurer jusqu’à plusieurs mois après la fin de la chimiothérapie, majorée par un hypoandrogénisme. 

 

 

Complications

Signes & symptômes

Cardiovasculaires

Infarctus du myocarde, angine de poitrine, dyspnée
Phénomène de Raynaud : intolérance au froid

Métaboliques

Prise de poids, hypertension artérielle

Pulmonaires

Pneumopathie/fibrose : toux non productive, dyspnée d’effort

Andrologiques

Hypogonadisme : perte d’érection matinale, perte de la libido, infertilité, diminution de la pilosité par une infertilité ou par des troubles sexuels

Néphrologiques

Troubles du fonctionnement des reins

Neurologiques

Polyneuropathie : paresthésies en gants et en chaussettes

Audiologiques : perte de 3-8 kHz dans les hautes fréquences, acouphènes

Second cancers

Mélanome, Leucémie
Cancers des poumons, de la thyroïde, de l’œsophage, de la plèvre, de l’estomac, du pancréas, du côlon, du rectum, du rein, de la vessie et du tissu conjonctif.

Neuropsychiques

Syndrome de fatigue chronique, anxiété, idées noires

 


@ Pour en savoir plus, cliquez ici, sur Effets Secondaires de la Chimiothérapie

POUR EN SAVOIR PLUS...

Vous pouvez consulter sur le site InfoCancer dans la la section "Traitements systémiques " LES EFFETS SECONDAIRES .
Vous pouvez aussi visiter le site Chimio pratique qui vous fournira une mine de détails pratiques.

Mise à jour

4 juin 2019