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Les effets secondaires

Une maladie de Hodgkin traitée peut guérir définitivement

Une maladie de Hodgkin traitée peut guérir définitivement. Les récidives sont elles-mêmes curables.

Les effets secondaires des traitements dépendent principalement du type de traitement et de sa durée. Ils peuvent varier aussi d'un patient à l'autre et d'un traitement à l'autre. Une partie importante du programme de traitement est la prise en compte et le contrôle des effets secondaires. Les réactions d'un patient au traitement qui lui est administré sont recherchées systématiquement par l'équipe soignante. Ils pourront être dépistés ou suivis grâce à des examens cliniques, des examens sanguins et d'autres examens plus spécialisés.
Les médecins et les infirmières vous expliqueront les effets secondaires possibles du traitement au patient et vous suggéreront comment surmonter les problèmes pouvant intervenir pendant et après le traitement.
Dans tous les cas, il est très important qu'en cas de douleurs vous en parliez avec l'équipe soignante pour envisager avec elle les moyens permettant les contrôler.

De la radiothérapie

LA FATIGUE

La plupart des patients commencent à se sentir fatigués après une ou deux semaines de radiothérapie. Cette sensation peut s'accroître avec la durée du traitement. Il faut savoir que cela ne signifie pas automatiquement que la maladie est en train d'empirer. Au contraire, cela peut être une preuve de l'efficacité du traitement.
L'impression de fatigue ou de lassitude générale disparaît généralement en une semaine après la fin des séances.
Bien que le repos soit important, nous vous conseillons d'essayer de rester raisonnablement actif, en adaptant vos activités à votre énergie.

LES PROBLEMES ORL & DENTAIRES

Ils étaient observés autrefois lors des irradiations en mantelet du cou. De nos jours, ces complications sont beaucoup moins fréquentes.

La xérostomie
Il s’agit d’un état de sécheresse de la bouche. Il est en relation avec soit avec une absence de la salive ou asialie, soit à une diminution de la sécrétion de salive ou hyposialie. Il s'agit à la fois d'une réaction aiguë et d'une séquelle tardive.
Elle se manifeste, sur le plan fonctionnel, par une bouche sèche avec troubles de l'élocution et de la déglutition. Le traitement, symptomatique, comprend les mesures suivantes.

  • Des bains de bouche bicarbonatés, au long cours, avec un antiseptique et si besoin un médicament antifongique,
  • L'utilisation de chewing-gum pour faciliter la salivation,
  • Le recours à la salive artificielle (Artisial™ ou Bioxtra™) ou aux atomiseurs d'eau de source pour améliorer le confort local.
  • On peut aussi vous proposer des médicaments comme le Salagen™. Il faut savoir que ce médicament, à base de pilocarpine, n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Il existe une alternative : demandez à votre médecin une prescription magistrale que votre pharmacien confectionnera, de gélules à 5 mg de pilocarpine, à prendre 2 ou 3 fois par jour.


Les dents
L'hyposialie peut prédisposer aux infections buccales et aux caries. Une hygiène méticuleuse dentaire est indispensable car la radiothérapie augmente le risque de caries dentaires. Il s'agit le plus souvent de caries du collet, principalement des incisives et des canines inférieures. On peut, dans certain cas, constater une atteinte de la dentine avec fracture cervicale secondaire, ou une coloration noirâtre des dents irradiées (dents d'ébène).

LA THYROÏDE

Des signes cliniques ou biologiques d’un mauvais fonctionnement thyroïdien peuvent être observés après irradiation cervicale. L’incidence cumulée à 20 ans peut atteindre 50 % !
L’hypothyroïdie biologique est la plus fréquente et dépend de la dose d’irradiation, de l’âge au moment du traitement et de la surcharge en iode, liée aux examens d’imagerie avec produit de contraste.
Les nodules thyroïdiens, eux, justifient également une surveillance prolongée.

LA PEAU

Les effets de la radiothérapie sur la peau sont temporaires et la zone irradiée guérit progressivement après la fin du traitement. Au cours des premières semaines qui suivent le début de la radiothérapie, vous pourrez constater que la peau est rouge ou enflée et que vous vous sentez fatigué ou épuisé.
Ces problèmes disparaissent habituellement en quelques semaines à mois. Au cours des premières années qui suivent le traitement, vous pourrez ressentir de l'inconfort, des sensations douloureuses, avoir la région tuméfiée ou décolorée, ou constater d'autres changements cutanés, comme l’apparition de petits vaisseaux sous la peau (télangiectasies) dans certaines zones de la radiothérapie.
Avec les techniques actuelles, les effets secondaires sérieux et de longue durée sont rares (moins de 2 % des patientes traitées). L'exposition, autant que possible, de cette zone à l'air, aide à la cicatrisation de la peau.
Les soins dermatologiques doivent être discutés avec le médecin ou l'infirmière qui vous indiqueront certaines lotions destinées à réduire l'irritation.

LE CŒUR

L’infarctus du myocarde est une complication rare. Elle est en rapport direct avec la quantité de rayons reçue. Ce risque est multiplié par 3 ou 4 quand le médiastin est irradié. Le risque de faire un infarctus du myocarde est augmenté quand la dose de rayons est supérieure à 30 grays. En revanche, il n’y a pas d’augmentation du risque lorsque la dose délivrée vers le médiastin est inférieure à 30 grays.

LES POUMONS

La toux
C’est une complication, bénigne, fréquemment associée avec les irradiations du thorax. Il s’agit d’une toux sèche (non productive) et qui ne s’accompagne pas de fièvre. Elle est liée à l’irritation des bronches par les rayons.
Elle est diminuée par l’humification de l’air. Si cela ne suffit pas, votre médecin pourra vous prescrire des médicaments pour l’atténuer. Cet effet secondaire s’estompe avec le temps.

La fibrose pulmonaire
Elle est beaucoup plus rare de nos jours.
Après irradiation du thorax, des modifications fonctionnelles précoces sont habituellement observées de façon transitoire. La fibrose médiastinale et pulmonaire, habituellement asymptomatique, se voit à la radio chez environ 20 % des patients.
Les altérations fonctionnelles à long terme sont très modérées et rares. Cependant, l’utilisation de deux médicaments radiosensibilisants, comme la doxorubicine et surtout la bléomycine justifie, chez certains patients, une surveillance systématique.

LA MOELLE ÉPINIÈRE

La myélite transitoire radio-induite ou syndrome de Lhermitte se voit chez 5 à 20 % des patients, dans un délai de un à six mois après la fin de l’irradiation. Il s'agit de douleurs neuropathiques para-rachidiennes lors de la flexion du cou, à type de décharges électriques descendantes et irradiantes jusqu’aux extrémités.
L’évolution spontanée se fait vers une régression progressive des symptômes sur plusieurs mois, et aucun traitement spécifique n’est recommandé.

UN DÉFICIT IMMUNITAIRE

C'est une complication possible qui peut se révéler par des infections virales à répétition comme un zona ou un herpès.

Les effets indésirables les plus fréquents de la radiothérapie

  1. Mucite ou xérostomie en cas d’irradiation des cavités ORL pouvant entraîner une dysphagie ;
  2. Diarrhée en cas d’irradiation de l'abdomen
  3. Erythème en fin de traitement ;
  4. Fatigue ;
  5. Nausées ou vomissements en cas de volume d’irradiation important

Après les rayons, vos interrogations légitimes...

Les rayons peuvent-ils causer le cancer ?
Le suivi à long terme des patients traités pour un lymphome de Hodgkin a pu mettre en évidence une augmentation de l’incidence des cancers par rapport à la population générale. Vingt-cinq ans après la fin du traitement, l’incidence cumulée de second cancer atteint entre 10 et 30 % selon les séries.
Presque tous les types de cancer sont augmentés en incidence, sauf les cancers de la prostate. Par ordre de fréquence, les localisations les plus fréquentes sont : les cancers bronchopulmonaires, les cancers du sein, les leucémies et lymphomes non-hodgkiniens.
Ce risque est connu de l’équipe médicale qui vous proposera un suivi précis, le cas échéant.


Le cancer du sein secondaire à une irradiation thoracique
Les scientifiques reconnaissent l’existence d’un risque augmenté de cancers du sein pour les femmes ayant eu une irradiation thoracique. Une étude portant sur plus de 3 800 femmes traitées a confirmé cette hypothèse.
Il n’existe pas de recommandations validées pour les mammographies de dépistage faites avant la ménopause.
Pour les femmes âgées de moins de trente ans lors du début du traitement, il serait souhaitable qu’une mammographie de dépistage soit pratiquée. Cette première mammographie de dépistage permettrait d’obtenir une image de base pour le suivi si le traitement a comporté une irradiation avec des doses élevées du thorax.

Les effets indésirables de la chimiothérapie les plus fréquents...

  1. La myélosuppresion c'est-à-dire, la baisse du nombre de cellules sanguines
  2. La fatigue
  3. La perte de cheveux
  4. Les nausées et les vomissements
  5. La perte d'appétit, et les aphtes (mucite)
  6. Les modifications du cycle menstruel temporaires ou permanents

La myélosuppression

LA BAISSE DES GLOBULES BLANCS

Pourquoi?
Quand les cellules sanguines sont très diminuées en nombre, les patients peuvent être plus sujets aux infections, avoir des bleus et saigner facilement. Ils peuvent aussi se sentir particulièrement fatigués.

Le nadir
 Au cours d’un traitement de chimiothérapie standard, le taux des cellules sanguines baisse pour atteindre un minimum (nadir), le plus souvent entre le 8 ème et le 14 ème jour après le début du cycle. Afin de surveiller l’évolution des cellules sanguines dans le temps, votre médecin pourra vous demander de réaliser des prises de sang régulières entre chaque cycle de chimiothérapie. Dans tous les cas, une prise de sang est nécessaire avant chaque perfusion de chimiothérapie pour s’assurer que le taux des cellules sanguines est revenu à un niveau permettant de réaliser la perfusion suivante.
Généralement, il est demandé avant chaque cycle que le taux de polynucléaires neutrophiles (une forme de globules blancs ou leucocytes) soit supérieur à 1 500/mm3 et que le taux de plaquettes soit supérieur à 100 000/mm 3 .

LA FIÈVRE

La survenue d’une fièvre au cours de la chimiothérapie n’est pas un évènement très fréquent, mais qui mérite attention.
Si vous sentez fébrile entre les cycles de traitement, il est utile de prendre sa température. Il est déconseillé de prendre la température avec un thermomètre standard (à mercure) au niveau de l’anus, car, dans cette période de fragilité de certains tissus, vous risqueriez de vous blesser la muqueuse rectale. Plusieurs méthodes alternatives sont possibles, y compris la mesure de la température avec le thermomètre standard laissé 3 minutes, montre en main, sous le bras (sous l’aisselle) qui donne une température à laquelle il faut rajouter 0,5°C pour avoir la vraie température du corps (exemple : température mesurée sous le bras = 37°5C, vraie température du corps = 38°C ).

Si votre température atteint ou dépasse 38°5C entre 2 cycles de chimiothérapie, et particulièrement si vous ressentez des frissons...
Il est important d’appeler le médecin de votre équipe soignante. Il pourra vous demander de pratiquer une prise de sang (NFS + plaquettes) en urgence pour vérifier que vous n’êtes pas en aplasie, c’est à dire que votre taux de polynucléaires neutrophiles (une forme de globules blancs ou leucocytes) ne se trouve pas au-dessous de 1000/mm 3 ou même 500/mm 3.

La survenue d’une fièvre supérieure ou égale à 38°5C et d’un taux bas de polynucléaires neutrophiles
Cela peut faire craindre une infection alors que vos défenses contre les infections sont temporairement altérées.
Dans ce cas, le médecin peut demander que vous soyez hospitalisé quelques jours pour administrer des antibiotiques à large spectre par voie intraveineuse.
Dans certains cas, il vous demandera de prendre des antibiotiques par la bouche à la maison.

LES INFECTIONS

Elles sont liées à l’immunosuppression spontanée et induites par le traitement. Il peut s'agir d'infections à bactéries Gram- ou de virus comme celui du zona ou de l'herpès qui nécessitent un traitement par acyclovir par voie intraveineuse.
Elles surviennent dans les 2 années qui suivent la fin du traitement.

La fatigue

La fatigue est très fréquente au cours des traitements par chimiothérapie. Une des raisons de la fatigue est la baisse du taux des globules rouges (ou du taux d’hémoglobine) qui survient fréquemment au fur et à mesure des cycles de chimiothérapie.
L’administration de transfusions ou de médicaments de type érythropoïétine (EPO) sont des solutions pour diminuer l’anémie et la fatigue. La fatigue est aussi favorisée par le changement de vie pour vous et votre entourage que représentent les traitements.
Il est également normal de ressentir une certaine inquiétude pour l’avenir, et certaines malades se sentent déprimés.
Pour traverser cette période, n’hésitez pas à vous faire aider !

La perte des cheveux et des poils

POURQUOI ?

Les cellules à division rapide dans les racines des cheveux et des poils peuvent être touchées par les médicaments de chimiothérapie. Ceci entraîne une chute transitoire des cheveux et des poils. Cette chute est plus ou moins importante selon les traitements et débute le plus souvent 2 à 3 semaines après le premier traitement.

QUE FAIRE ?

Le casque froid
Pour certains traitements, il est possible de diminuer l’importance de la perte de cheveux en mettant un ou plusieurs casques froids sur la tête, pendant généralement 1 heure environ, le temps d’administrer les médicaments les plus toxiques pour les cheveux. Si le casque réfrigérant peut être une solution préventive de la perte des cheveux dans le cas de votre traitement, il est recommandé d’avoir les cheveux assez courts avant de débuter le traitement, pour qu’une masse de cheveux trop importante n’empêche pas de refroidir le cuir chevelu où se trouvent les follicules pileux sensibles à la chimiothérapie. De même, votre équipe soignante pourra vous conseiller de mouiller les cheveux avant de mettre le casque, afin de bien conduire le froid partout sur la tête. Il faut savoir que le casque réfrigérant n’est pas efficace pour tous les traitements, ni pour tous les patients. Certains malades ne supportent pas bien la sensation de froid que provoque le casque. N’hésitez pas de parler de ce sujet avec votre médecin.

Les prothèses capillaires
Vous lui demanderez s’il existe un risque que vous perdiez suffisamment de cheveux pour nécessiter le port d’une perruque. Dans ce cas, il peut être préférable d’acheter une perruque avant que les cheveux ne tombent. Ainsi vous pourrez une perruque avec des cheveux de votre couleur habituelle et qui soient coupés selon la coupe de cheveux que vous souhaitez. Il est peu conseillé de faire des manipulations trop violentes à vos cheveux pendant le traitement de chimiothérapie. Ce n’est pas le moment idéal pour les permanentes ou teintures.

Ils repousseront...
Dès que le traitement de chimiothérapie est terminé et que les cheveux repoussent, rien ne s’oppose à une teinture.

Les troubles digestifs

LES NAUSÉES ET LES VOMISSEMENTS

L’organisme perçoit les médicaments de chimiothérapie comme toxiques et réagit en voulant les rejeter par des nausées et des vomissements. Il s’agit d’une réaction inadaptée, puisque, le plus souvent les médicaments sont injectés par voie intraveineuse. Ce type de réaction est variable selon les médicaments inclus dans le traitement et selon les patients.

Les vomissements peuvent survenir surtout dans les heures qui suivent l’administration de la chimiothérapie, plus rarement au cours des jours suivants. Des médicaments puissants vous seront proposés pour limiter les vomissements. Ce sont les corticoïdes à forte dose (Soludécadron™, Solumédrol™, etc.) associés à une classe de médicaments appelés « sétrons » (Anzemet™, Kytril™, Navoban™, Zophren ™).

Les vomissements sont aussi influencés par votre attitude vis-à-vis du traitement. Plus vous êtes nerveux, moins vous acceptez le traitement, plus vous êtes à risque d’avoir des vomissements. Si vous n’arrivez pas à vous décontracter suffisamment, demandez à votre médecin si vous pouvez prendre un calmant ou un anxiolytique la veille et/ou le matin de votre séance de traitement.

Les nausées peuvent persister quelques jours après le traitement. Pour diminuer leur survenue, votre médecin vous proposera de prendre pendant quelques jours des médicaments anti-nauséeux (corticoïdes, Primpéran™, Vogalène™ ou sétrons). L'Emend™, associé aux corticoïdes et a un « sétron » permet de lutter contre ce type d’effet secondaire. Enfin, certains patients voient leurs nausées calmées avec du Coca-Cola™.

LE TRANSIT INTESTINAL

Certains médicaments de chimiothérapie comme l’étoposide peuvent provoquer de la diarrhée et des mesures spécifiques peuvent être nécessaires. A l’inverse, les dérivés de la pervenche, comme la vincristine (Velbé™) ou la vincristine (Oncovin™) et les « sétrons », donnés comme traitement préventif des nausées et des vomissements, favorisent la constipation.
D’une façon générale, la chimiothérapie entraîne une certaine irrégularité du transit intestinal. En fonction de la perturbation observée, vous pouvez être amené à modifier votre régime alimentaire pour tenter de régulariser votre transit intestinal.

LA MUCITE ET LES APHTES

La muqueuse de la bouche est souvent sensible à l’action de la chimiothérapie. En effet, les cellules des muqueuses digestives sont parmi celles qui se divisent le plus vite des tissus de l’organisme. De plus, lorsque le taux de globules blancs au cours de la chimiothérapie baisse, la muqueuse a moins de défense contre les germes qui sont présents naturellement dans la bouche. Enfin, certains médicaments, comme la doxorubicine, l’étoposide sont plus toxiques pour la muqueuse de la bouche que d’autres.

Dans un premier temps, la muqueuse de l’intérieur de la bouche a tendance à s’enflammer (mucite), à devenir rouge et sensible. A ce stade, il est important de demander à votre médecin des bains de bouche spéciaux à base de bicarbonate et d’antiseptiques parfois associés à des antifongiques (médicaments contre les champignons). Ce traitement peut éviter que n’apparaissent des petites ulcérations (aphtes) à l’intérieur de la bouche ou sur le bord de la langue.

Assez souvent on peut alors également observer un dépôt blanchâtre sur, ou autour des aphtes, voire de façon un peu plus diffuse dans la bouche et sur la langue. Il s’agit de champignons de type Candida, gênants mais rarement toxiques, qui se développent en profitant de cette période de faiblesse de défense. Dans ce cas, votre médecin vous proposera un traitement dirigé contre ces champignons. Si vous avez trop de difficultés à avaler en raison de ces aphtes, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin.

Habituellement, ces désagréments sont temporaires et disparaissent lorsque le taux de globules blancs revient à la normale.

Les autres effets secondaires

Certains médicaments de chimiothérapie peuvent aussi provoquer des fourmillements dans les doigts, des bourdonnements d’oreilles ou une perte d’audition. Ces problèmes peuvent tarder à s’améliorer après l’arrêt du traitement.

Mise à jour

22 juillet 2010