help

La recherche fondamentale

L’implication d’un virus

Le rôle et l’implication des virus herpétiques font l’objet de recherches approfondies. En effet, ces virus sont à l’origine de cancers du rein chez la grenouille.

Les avancées des recherches génétiques…

La présence de mutations sur le chromosome 3 a été récemment mise en évidence. La présence de ces mutations permet de différencier certaines formes familiales du cancer du rein, en particulier ceux des gènes suppresseurs des tumeurs survenant chez des patients jeunes.

Dans le carcinome à cellules claires (voir « formes de la maladie »), une délétion du gène suppresseur des tumeurs VHL a été découverte en 1993 (bras court du chromosome 3 en 3p25-26). Cette mutation est retrouvée dans 85% des patients atteints de la maladie de Von Hippel-Lindau et seulement dans 40% des cas de cancers sporadiques.
Le second gène suppresseur connu dans le cancer du rein est le « MET ». C’est un proto-oncogène impliqué dans la survenue des tumeurs tubulo-papillaires familiales et sporadiques.
 

L´imagerie permet elle de se passer de biopsie ?

LA TOMOGRAPHIE PAR ÉMISSION DE POSITONS (TEP)

PET-scan, TEP-FDG…

Le TEP Scan (Tomographie par Émission de Positons) ou l’abréviation anglaise PET-scan pour Positron Emission Tomography est un examen d'imagerie médicale. C'est l’alliance de l’imagerie TEP (Tomographie par Émission de Positron), d'une imagerie scintigraphique et d’un scanner multibarettes permettant la fusion des images. Cette alliance permet un affinement des résultats obtenus par les moyens classiques et une vision précise de la position des tumeurs.

FDG...

Très souvent le terme TEP ou PET sera suivi ou précédé de FDG (Fluoro-Désoxy-Glucose) qui désigne le traceur utilisé et injecté lors de l'examen.C’est, en fait, une sorte de scintigraphie qui utilise un traceur, le 18-fluorodéoxyglucose. Celui-ci est un analogue du glucose et s’accumule dans les cellules dont le métabolisme est augmenté sous forme de 18-fluoro-2-désoxyglucose-6-phosphate.Cette accumulation se retrouve dans les cellules malignes d’un bon nombre de cancers et est en relation directe avec leur potentiel évolutif. On l’observe également sur les processus cicatriciels, inflammatoires, infectieux ainsi qu’au niveau des muscles striés ou lisses lorsqu’ils sont soumis à des efforts ou à des contractures et elles peuvent être à l’origine de faux positifs.Cette accumulation est un apport très important aux images anatomiques qui ne permettent pas toujours de trancher en particulier au niveau des adénopathies entre atteinte métastatique et hypertrophie réactionnelle car l’augmentation de la taille d’un ganglion ne signifie pas forcément la présence d'une métastase. A contrario, une taille normale de ganglion n’est nécessairement pas synonyme d’absence d’atteinte.

En pratique...

Avant l'examen, vous recevrez une injection intraveineuse du traceur radioactif (FDG) dilué dans une solution de glucose (sucre). Le produit est marqué par un isotope à une demi-vie courte : 2 heures. La quantité de radiations associée à l'examen est sans danger et est, à titre d'exemple, inférieure à celle reçue lors d'un scanner traditionnel.
Il vous sera ensuite demandé de vous reposer pendant environ 45 minutes afin que le sucre radioactif se distribue au sein de votre organisme et qu'il soit incorporé dans les organes intéressés. Lors de l'examen lui-même, vous serez allongé sur le lit du PET-scan durant environ 50 minutes.
En fonction du type de caméra PET utilisée, cette phase d'acquisition des images pourra cependant être beaucoup plus longue, mais n'excédera que rarement 2 heures. Il vous sera alors demandé d'être le plus détendu possible afin de minimiser la captation de sucre dans vos muscles.
Pour la grande majorité des patients, il est nécessaire de compter environ 3 à 4 heures dans le centre.
Vous vous sentirez parfaitement bien après le PET-scan. Il n'y pas d'effet secondaire. Il vous sera possible de reprendre votre véhicule.

Son intérêt...

La tomographie à émissions de positons est utilisée comme un examen complémentaire aux autres moyens diagnostiques. L’utilisation du PET-scan pourrait permettre de diagnostiquer très tôt de très petites tumeurs. Cette technique devrait contribuer à une meilleure définition des stades et permettre un suivi précis de l’évolution de la maladie.

Mise à jour

Lundi 16 Février 2009