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Tumeurs récidivantes

Les traitements possibles

LA CHIRURGIE

Une reprise neurochirurgicale car une nouvelle chirurgie d'exérèse est bénéfique chez des patients sélectionnés
L'insertion d'implants de carmustine (Gliadel) est un traitement homologué de seconde ligne.

UNE RÉ-IRRADIATION

Une ré-irradiation peut être discutée en tenant compte de la dose déjà délivrée et de l’intervalle depuis la première irradiation. L’association au bévacizumab est faisable avec la radiothérapie en conditions stéréotaxiques.

En radiothérapie conformationnelle 3D avec ou sans modulation d’intensité, en fractionnement classique si la distance par rapport au site antérieur irradié le permet et si l’on suspecte une deuxième localisation plus qu’une récidive en site déjà traité .

UNE NOUVELLE CHIMIOTHÉRAPIE

Il existe encore plusieurs options qui dépendent de votre état général et de l'intervalle entre le traitement et la rechute.

Reprise du témozolomide

S’il y a eu un intervalle libre entre l’arrêt du schéma adjuvant et la récidive soit à dose standard = 150 à C1 puis 200 mg/m²/j x 5 jours toutes les 4 semaines, soit sous forme métronomique.

D'autres chimiothérapies

Bélustine, une nitroso-urée en monothérapie per os : 100-130 mg/m² à J1; une prise orale toutes les 6 semaines.
Carmustine IV (BCNU, BICNU) soit 30 mg/m2/j x 3 jours toutes les 6 semaines
Fotémustine IV (Muphoran™), une autre nitroso-urée injectable, peut être utilisée à la dose de 100 mg/m² à J1, J7 et J14 puis repos thérapeutique de 4-5 semaines puis entretien par 100 mg/m² toutes les 3 semaines.
Le carboplatine et étoposide ont été utilisés.
Le bévacizumab (Avastin™), seul ou en association avec l'irinotécan ou le témozolomide donne des résultats variables.

La participation à un essai thérapeutique peut, aussi, être une opportunité. 

Il existe encore des options possibles

TOUT D'ABORD

La récidive (progression tumorale vraie) doit être différenciée d'une pseudo-progression (PP) qui survient de 1 à 12 semaines après une radiochimiothérapie avec témozolomide dans 10% à 30 % des cas. La pseudo-progression serait associée à un pronostic plus favorable.

EN CAS DE RÉCIDIVE VRAIE

La récidive signifie que le cancer est revenu après un temps variable après avoir été traité. En général, elle se produit dans le cerveau, exceptionnellement dans une autre partie du corps.
Le traitement est établi selon le type de la tumeur, sa taille et l'état de santé général du patient.
Il comprend selon le cas, la neurochirurgie seule ou suivie et/ou associée à un traitement de radiothérapie aux radiations externes ou à une chimiothérapie.
 
Si l'on est en présence d'un excès de liquide (LCS) dans le cerveau, on peut être amené à proposer la pose d'une dérivation et d'une valve pour drainer le liquide cérébro-spinal.
Selon le stade et la nature de la tumeur, la participation à un essai thérapeutique peut être envisagée.

Mise à jour

10 décembre 2018