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Effets indésirables des traitements

DE LA CHIRURGIE

CAS GENERAL

La chirurgie peut provoquer des douleurs à court terme et le plus souvent une sensibilité de la zone opérée. Toute chirurgie implique la possibilité d'une réaction à l'anesthésie utilisée au cours de l'intervention.
Les effets secondaires possibles de l'hépatectomie partielle comprennent l'infection de la plaie opératoire et l'hématome (accumulation de sang dans la plaie). Rarement, la chirurgie peut se compliquer d'infection générale, de retard de cicatrisation, de saignements importants. Les patients qui ont précédemment rencontré un de ces problèmes doivent le dire aussitôt à leur médecin ou à leur infirmière. Enfin, très rarement, la chirurgie peut décompenser l'insuffisance hépatique chez les malades fragilisés.

EN CAS DE GREFFE

Dans ce cas, vous serez suivi à vie. Cela prend en compte, la surveillance des traitements immunosuppresseurs et de leurs effets secondaires, la vérification que le greffon fonctionne correctement, le diagnostic des complications chirurgicales et la prise charge de la possible récidive de la maladie initiale.

Au-delà des six premiers mois où les risques sont principalement un rejet du greffon, des infections opportunistes (virales, bactériennes), des complications biliaires et vasculaires ou des effets secondaires précoces, les personnes transplantées sont soumises à une surveillance médicale particulière. De fait, la prévalence de l’hypertension artérielle est plus élevée, ainsi que du diabète, du surpoids, d’anomalies des lipides et d’une insuffisance rénale chronique. Ils ont également un surrisque de cancers cutanés et de proliférations lymphoïdes (leucémie…) car les immunosuppresseurs diminuent aussi les défenses contre le développement de cellules anormales.

A surveiller de près...

  • Les signes de rejet
  • L'hypertension  post-transplantation
  • Certaines complications neurologiques 
  • Ostéoporose 
  • Un lymphome (EBV induit) ▪ Sarcome de Kaposi (HHV8)

DE LA RADIOTHERAPIE

POURQUOI ?

Les cellules cancéreuses se développent et se divisent plus rapidement que les cellules normales. La radiothérapie et les médicaments anticancéreux sont destinés à détruire prioritairement les cellules malignes.
Comme pour la chimiothérapie, la radiothérapie peut aussi détruire ou léser des cellules normales. Ceci est à l’origine des effets secondaires observés au décours du traitement.
Certaines cellules normales et saines peuvent aussi se multiplier rapidement. La radiothérapie peut ainsi les affecter négativement. Quand cela se produit, il s'agit d'un effet secondaire. La plupart des cellules normales récupèrent rapidement, dès que la radiothérapie est terminée.

LES EFFETS SECONDAIRES POSSIBLES

L’intestin grêle
C’est l’organe de l’abdomen le plus sensible à l’irradiation. L’irradiation va altérer le renouvellement des cellules de l’intestin.
Les effets secondaires aigus apparaissent vers la troisième semaine. Il s’agit de diarrhée parfois accompagnée par des nausées ou des vomissements. Cet effet secondaire est bien contrôlé par de mesures diététiques.
Plus rarement et tardivement (2 ans) on peut observer un syndrome appelé « grêle radique ». Dans cas les symptômes les plus fréquents des douleurs dans l’abdomen, un amaigrissement, une perte d’appétit avec amaigrissement et des troubles du transit abdominal.

La fatigue
La plupart des patients commencent à se sentir fatigués après une ou deux semaines de radiothérapie dans la région du thorax. Cette sensation peut s'accroître avec la durée du traitement. Il faut savoir que cela ne signifie pas automatiquement que le cancer est en train d'empirer. Au contraire, cela peut être une preuve de l'efficacité du traitement. Il est conseillé de se reposer davantage pendant traitement. L'impression de fatigue ou de lassitude générale disparaît généralement en une semaine après la fin des séances.

Les problèmes dermatologiques
La peau peut être affectée par la radiothérapie. Elle peut rougir, être irritée, avoir l'aspect d'un coup de soleil ou du bronzage dans la zone traitée. Une perte de cheveux ou de poils peut intervenir dans la zone traitée. Dans ce cas, les cheveux repousseront après trois mois environ. Les soins dermatologiques doivent être discutés avec le médecin ou l'infirmière qui vous indiqueront certaines lotions destinées à réduire l'irritation.

DE LA CHIMIOTHERAPIE

Les effets secondaires temporaires, les plus fréquents sont : la baisse du nombre de cellules sanguines, la fatigue, la perte de cheveux, les nausées et les vomissements, la perte d'appétit, et les aphtes (mucite). Les modifications du cycle menstruel peuvent être temporaires ou permanents.



@ Pour en savoir plus, cliquez ici, sur Effets Secondaires de la Chimiothérapie
 

Mise à jour

29 janvier 2024