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L'immunothérapie

La voie PD-1/PD-L1

STIMULER LA RECONNAISSANCE DES CELLULES TUMORALES...

L'activation des lymphocytes T

Elle est due à une reconnaissance par le récepteur des lymphocytes T et la molécule du complexe majeur d’histocompatibilité ( TCR/CMH +), grâce aux cellules présentatrices de l'antigène : monocytes et cellules dendritiques. L’activation du lymphocyte T nécessite la présence de 3 signaux :

  • Un peptide antigénique présenté par une molécule du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH)
  • Un signal de costimulation délivré par l'interaction du récepteur de la costimulation (CD28)) avec B7-1/2 (CD80/CD86) présent sur les cellules présentatrices de l'antigène
  • Des signaux portés par les cytokines présentes dans le milieu cellulaire.

La voie de costimulation B7-1/B7-2 lié au CD28
Elle est très importante dans l'activation du lymphocyte T mais aussi dans la tolérance immunologique. Cette tolérance immunologique est l'acquisition d'un état de non réponse vis a vis d'un antigène, en particulier lorsqu'il s'agit d'antigènes tumoraux.
Elle dépend de la façon dont l'antigène est présenté la première fois au système immunitaire.

Les nouveaux membre de la famille B7
Il s'agit  du récepteur de costimulation PD-1 et ses deux ligand PD-L1/PD-L2.
Ces nouvelles molécules de costimulation semblent être impliquées dans l'inhibition de la prolifération du lymphocyte T en inhibant la voie de costimulation, étape nécessaire dans l'activation des lymphocytes T.

UNE NOUVELLE ÈRE DE L’IMMUNOTHÉRAPIE...

La voie PD-1/PD-L1
C'est une cible attractive dans les cancers de l’ovaire. En effet, PD-L1 est fréquemment surexprimé (68 %) et sa surexpression confère un mauvais pronostic.

Les médicaments en développement
Le nivolumab est un anticorps monoclonal anti-PD-1 qui a montré une efficacité antitumorale dans de nombreux types de cancers et semble actif pour cette pathologie.
D'autres molécules sont aussi en développement, l'atezolizumab et l'avelumab.

Les vaccins thérapeutiques

De très nombreuses pistes sont en cours de validation ou d’évaluation dans le cadre d’essais thérapeutiques. On peut citer les approches suivantes qui semblent prometteuses :

  • L’utilisation d’antigènes tumoraux associés ou non à un adjuvant : des peptides, des protéines, des gangliosides ou des immunoglobulines anti-idiotypes.
  • Des systèmes de vaccination utilisant les cellules dendritiques, « chargées » avec des peptides ou d’immunoglobulines idiotypes, des lysats de tumeurs, des fragments d’ADN ou d’ARN ou des protéines tumorales
  • Des cellules tumorales modifiées ou non autologues ou allogéniques, mixtes, allo- et autologues
  • Des systèmes utilisant les cellules dendritiques hybrides
  • Des thérapies géniques, utilisant l'ADN seul (naked DNA) ou un vecteur viral (adénovirus, virus vaccinal).

 

Les thérapies géniques

L'EGEN-001 (phIL-12-005/PPC)
C'est un système qui permettrait de transférer le gène de l'interleukine 12 (IL-12)gène permettant de pénétrer dans les cellules tumorales.
Une étude de phase I sur l'Egen-001 intrapéritonéal (plasmide IL-12 formulé avec du lipopolymère PEG-PEI-cholestérol) administré en association avec du liposomal pégylé-doxorubicine chez des patients atteints de ou cancer épithélial persistant de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou du péritoine primitif est en cours.

L' E1A
C'est une virothérapie utilisant un adénovirus pour transférer le gène gDCC-E1.Cette thérapie semble abandonnée.

L' EPHA2
C'est système ciblant un petit ARN (siRNA) utilisant des fragments d'ARN sous forme liposomale. Cette approche est au stade préclinique.

Mise à jour

11 novembre 2023