L'immunothérapie
Avant propos
Plusieurs constatations cliniques plaident en faveur du rôle essentiel du système immunitaire dans le développement et l’évolution de la maladie. D’une certaine façon, son dérèglement pourrait expliquer la survie des cellules tumorales.
La réaction greffe versus cellules leucémiques « GVL »
Lorsque les lymphocytes T de moelle osseuse d’un donneur sont retirés lors d'une allogreffe de moelle, cette déplétion diminue la fréquence des réactions du greffon contre l'hôte (GVHD), mais s'accompagne d'une augmentation notable des rechutes de leucémie, pour lesquelles la perfusion des lymphocytes T du donneur constitue le traitement le plus efficace. Cet effet antitumoral, ou réaction du greffon contre la leucémie (GVL), est en grande partie dû aux lymphocytes T CD4+. Ces lymphocytes T reconnaissent des antigènes tumoraux multiples dans le cadre du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe I.
Les vaccins thérapeutiques à l’étude
De nombreux peptides synthétiques, principalement dérivés de la zone de jonction de Bcr-Abl, ont été évalués. Capables pour certains d'induire une prolifération clonale T spécifique, celle-ci est cependant dépourvue d'activité anti-leucémique. La présentation d'antigènes tumoraux par des cellules dendritiques issues de cellules leucémiques est également à l'étude. Leur efficacité reste incertaine.
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Mise à jour
Lundi 09 Mars 2009