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Effets secondaires lointains possibles

Les leucémies secondaires

LE PROBLÈME ET LES CHIFFRES…

Il faut savoir que le traitement des lymphomes comporte toujours une part de toxicité médullaire et un petit risque d'induire une leucémie aiguë myéloïde (LAM) . C'est le risque leucémogène. Parfois, il peut s'agir d'un syndrome myélodysplasique (SMD) . Le risque est estimé être 10 à 15 fois supérieur à celui de la population non traitée.

LES FACTEURS DE RISQUE

Les facteurs émergents de l’étude précédente font apparaître une élévation du risque, en fonction des paramètres suivants :

  • L’âge au moment du traitement
  • Le sexe masculin
  • La chimiothérapie beaucoup plus que la radiothérapie

 


Cette étude fait aussi apparaître un risque plus élevé durant les 15 premières années après le traitement.

Les tumeurs secondaires en cas de radiothérapie

L'étude des données internationales a permis également d'observer une augmentation du risque absolu et relatif des cancers jusqu'à 15 ans après la radiothérapie, notamment pour les patients ayant reçu une irradiation totale. Les localisations les plus fréquentes sont

  • Le poumon, car il peut s'agir d'un effet à long terme de la chimiothérapie et/ou de la radiothérapie médiastinale). Des recherches récentes ont montré que le tabac pourrait potentialiser la toxicité des traitements et augmenter ce risque.
  • Le sein chez la femme, d'où l'importance de participer au dépistage organisé (mammographie de dépistage), gratuit, où vous serez invitée tous les 3 ans
  • Plus rarement, l’estomac, la thyroïde, l’os, le mélanome, mais également les glandes salivaires, l’intestin et le côlon chez l’homme pour être le siège de tumeurs.

Les autres problèmes possibles

LE CŒUR

Les conséquences de la toxicité cardiaque liée à un traitement par anthracyclines ou à une irradiation médiastinale pouvant se traduire par une insuffisance cardiaque feront l'objet d'une surveillance régulière par un cardiologue.

LA THYROÏDE

Une  hypothyroïdie liée à une irradiation de la loge thyroïdienne est assez fréquente.

LES INFECTIONS

Une réactivation d’une  hépatite B , surtout après un traitement par le rituximab est possible.
Une leuco-encéphalopathie multifocale progressive après un traitement par rituximab est possible mais rarissime.
Si on vous a retité la rate (splénectomie), il vous faudra faire très attention au risque accru d’infections invasives en particulier à germes encapsulés, d’où l’importance d’une vaccination spécifique notamment antipneumococcique. La vaccination antigrippale est préconisée chaque année. 

Mise à jour

12 septembre 2012