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Radiobiologie

C'est l’étude des effets des rayonnements ionisants sur le vivant, que ce soit au niveau moléculaire, cellulaire ou tissulaire. La meilleure compréhension des effets des rayonnements ionisants nous permet d’optimiser les traitements en radiothérapie en améliorant l’effet anti tumoral de l’irradiation tout en préservant au maximum les tissus sains adjacents

 

Raynaud (phénomène de)

Le phénomène de Raynaud est un trouble réversible de la circulation sanguine au niveau des extrémités (principalement doigts, plus rarement orteils et parfois nez et oreilles).
Il se manifeste par crises, déclenchées le plus souvent par une exposition au froid qui provoque un resserrement (vasoconstriction) des vaisseaux sanguins. Cela cause un arrêt anormal, brutal et passager de la circulation artérielle.

 

Radioactif

Corps qui émet des radiations.

 

Radio-chirurgie ou « gamma knife

Radiothérapie utilisant des rayons-X de haute énergie orientés vers la tumeur sous plusieurs angles et pratiqué en une seule séance et permettant de la détruire.

 

Radiologue-oncologue ou radiothérapeute oncologue

Médecin spécialisé sur le traitement des cancers par radiations.

 

Radiosensibilisant

Médicaments administrés pour rendre les cellules des tumeurs plus sensibles aux radiations.

 

Radiothérapie

Traitement local utilisant les radiations : rayons X de haute énergie, des neutrons et d'autres sources pour détruire les cellules cancéreuses et réduire les tumeurs.

 

Radiothérapie externe

Traitement de radiothérapie utilisant les radiations provenant d'une machine située à l'extérieur du corps (traitement de radiothérapie par rayons externes) ou des radio-isotopes.

 

Radiothérapie interne (curiethérapie ou brachythérapie)

Traitement de radiothérapie utilisant des radioisotopes placés à l'intérieur du corps dans la zone de la tumeur à traiter.

 

Radiothérapie intrapéritonéale

Traitement par injection de produit radioactif dans l’abdomen au moyen d’un cathéter.

 

Radiothérapie métabolique

Traitement par injection de produit radioactif dans une veine qui a pour but de se fixer sur une lésion cancéreuse et de la détruire.

 

Radiothérapie per-opératoire

Traitement interne dans la zone chirurgicale par des radiations réalisées au cours d'une opération.

 

Radon

Gaz rare radioactif

 

Randomisation

Méthode de répartition au hasard utilisée en particulier dans les essais thérapeutiques comparatifs.

 

Rapport nucléo-cytoplasmique

Rapport existant entre la taille du noyau et du cytoplasme. II est augmenté dans les dysplasies et les cancers.

 

RAS (protéines)

Elles font partie de la famille des GTPases...

Il en existe 4 isoformes codées par trois gènes différents : KRAS (Kirsten RAS), HRAS (Harvey RAS) et NRAS (Neuroblastoma RAS).
Elles jouent un rôle important dans la transmission, vers le noyau, de signaux extracellulaires provenant de récepteurs membranaires et notamment de l’EGF-R.

RAS sont des protéines cytosoliques...

Elles nécessitent leur translocation sur la face interne de la membrane cellulaire pour être activées. Leur activation est déclenchée les récepteurs membranaires à tyrosine kinase dont l’EGFR. Une fois activées elles activent à leur tour les voies de signalisation d’aval aboutissant aux phénomènes de prolifération, invasion, migration, etc.

RAS joue un rôle « d’interrupteur » et oscille entre un état actif et un état inactif...

Sous sa forme active, RAS recrute et active les 2 principales voies de signalisation de l’EGFR :

  • Celle des MAP kinases (RAS / RAF / MEK / MAPK) par le biais de la protéine RAS
  • Celle des PI3K / AKT (cette dernière voie pouvant aussi être activée par l’EGFR sans l’intermédiaire de RAS)

 

 

Récidive ou récurrence

Réapparition d’une maladie ; rechute d’un cancer, sur la même localisation que la tumeur primaire ou sur un autre site, après que la tumeur primitive a été enlevée.

 

Reconstruction mammaire

Techniques de chirurgie plastique qui permettent de reconstruire le sein après mammectomie.

Reconstruction différée : si elle est réalisée secondairement (quelque temps après la mastectomie). On admet généralement qu'un délai d'un an après l'arrêt des traitements anticancéreux est nécessaire avant de l'entreprendre.
Reconstruction immédiate : la chirurgie plastique est réalisée en même temps que la mastectomie. Cette attitude est possible selon des indications précises et dans des protocoles thérapeutiques adaptés.

 

Rectorragie

Émission de sang rouge par l'anus.

 

Rectoscopie

Examen direct du rectum après introduction d'un endoscope.

 

Rectum

Partie terminale rectiligne du colon comprise entre le colon sigmoïde et l’anus.

 

Référentiel de bonne pratique

Document destiné à aider les professionnels de santé à proposer des examens ou des traitements adaptés à un patient dans une situation donnée. Les référentiels résultent de l’analyse des essais cliniques internationaux et de l’avis d’experts. On parle aussi de recommandations de bonne pratique.

 

Reflux gastro-oesophagien

C'est le reflux (la remontée) du contenu de l'estomac dans l’œsophage par mauvais fonctionnement du cardia qui ferme le sommet de l'estomac et empêche normalement ce reflux.

 

Régurgitation

Rejet (sans effort) d'une partie des aliments venant d'être ingérés.

 

Rein

Organe pair situé en arrière de la cavité abdominale et dont la fonction est la sécrétion de l’urine.

 

Remaniement

Modification tissulaire ou cellulaire banale, physiologique ou réactionnelle.

 

Rémission

Disparition de signes et symptômes du cancer.

 

Rémission complète

Disparition complète des signes et symptômes du cancer. Dans une rémission complète, tous les signes et symptômes du cancer ont disparus bien que le cancer soit toujours présent dans l'organisme.

 

Rémission partielle

Disparition incomplète des signes et symptômes du cancer. Au cours d'une rémission partielle, certains mais pas tous les signes et symptômes du cancer ont disparu.

 

Résection abdominopérinéale

Procédé chirurgical au cours duquel le rectum est enlevé avec le sphincter de l'anus et nécessitant une colostomie permanente après la chirurgie.

 

Restriction hydrique

Diminution d'apport en boisson.

 

Réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP)

Réunion entre professionnels de santé au cours de laquelle le dossier de chaque patient est étudié en vue d’élaborer une proposition de traitement. Une réunion de concertation pluridisciplinaire rassemble au minimum trois médecins de spécialités différentes.C'est une réunion formelle (ou par visio-conférence) d’au moins 3 spécialités différentes traitant de la cancérologie : oncologie médicale, chirurgie, radiothérapie, spécialité d’organe, pathologie, imagerie...

 

Risque (statistique)

La Réduction Relative de Risque (en anglais: Relative Risk Reduction = RRR)

C'est une valeur relative de diminution du risque.
C'est le rapport entre la différence de risque entre le groupe traité R1 et le groupe témoin (placebo) R0 d'une part et le risque dans le groupe témoin (placebo) R0 d'autre part.
Elle s'obtient par la formule suivante : RRR = R1 - R0 / R0 = RR-1
C'est, de fait, la différence entre le risque de survenue d'événements (ou incidence) dans le groupe traité (R1) et l'incidence dans le groupe témoin (R0), par rapport à l'incidence dans le groupe témoin (R0).

Dans une étude d'intervention, le risque relatif est une estimation de la probabilité que le résultat dans le groupe intervention soit autant de fois supérieur (RR >1) ou inférieur (RR <1) à celui observé dans le groupe contrôle.
La différence de risque : c'est la différence entre le risque dans le groupe intervention et le risque dans le groupe contrôle : Ri – Rc.

Si le risque diminue, cette différence est appelée réduction absolue du risque (RAR), si le risque augmente, c'est l'augmentation absolue du risque (AAR).

 

RTK (récepteur à activité tyrosine kinase)

Un récepteur à activité tyrosine kinase (RTK)

C'est une protéine de la famille des récepteurs-enzymes. Ce sont tous des récepteurs trans-membranaires monomériques, à l'exception de l'insuline, qui est un hétérodimère associé par un pont disulfure, donc tétramérique.

Mode d'activation

Après dimérisation* des récepteurs membranaires au facteurs de croissances, on observe une activation d'une enzyme (kinase) intracytoplasmique, Ras ou Src par exemple qui va, à son tour, activer une série d'autres enzymes kinases, d'où le terme de "cascade de kinases" jusqu'à un facteur transcriptionnel situé dans le noyau (à proximité de l'ADN) qui sera activé par phosphorylation et qui va interagir avec des régions CIS régulatrices, ce qui aura en somme des conséquences sur la transcription et la production d'une protéine.

Les ligands

  • L'insuline, et l'IGF-1 : Insulin-like GF1
  • EGF : Epidermal growth factor
  • PDGF : Platelet Derived growth factor
  • NGF : Nerve growth factor
  • FGF : Fibroblast growth factor
  • VEGF : Vascular Endothelial growth factor

Dimérisation

En chimie
Un dimère est une molécule de la famille des polymères ne comportant que deux sous-unités

En biologie
Presque tous les types de récepteurs se dimérisent après fixation de leur ligand.
Souvent, le ligand possède deux ou plusieurs sites de liaison ce qui lui permet de regrouper plusieurs récepteurs (dimérisation ou oligomérisation).
Pour d'autres c'est la fixation du ligand qui induit un changement de conformation du domaine extracellulaire révélant ainsi un site d'interaction entre deux récepteurs.
Dans d'autres cas, enfin, c'est l'effecteur intracellulaire qui regroupe deux récepteurs.

Pourquoi?
La dimérisation est nécessaire pour faire passer le signal vers l'intérieur de la cellule (transduction)
 
La raison d'être de la dimérisation
Elle n'est pas encore bien comprise, mais il semble qu'elle permette d'améliorer le contraste du signal (rapport signal sur bruit fond). En d'autres termes, elle diminuerait la probabilité de déclenchement d'un signal accidentel..

 

Abréviations - R

RA : rétrécissement aortique ou réserves alcalines
RAA : rhumatisme articulaire aigu
RAC : rétrécissement aortique calcifié
RAI : recherche d’anticorps irréguliers
RAISIN : Réseau d’alerte, d’investigation et de surveillance des infections nosocomiales
RAJ : reflux abdomino-jugulaire
RAP : Résistance artérielle pulmonaire
RAU : rétention aiguë d’urine
RB : rétinopathie diabétique
RCA : réflexe cutané abdominal
RCF : rythme cardiaque fœtal
RCH : recto-colite hémorragique (UC)
RCIU : retard de croissance intra-utérin
RCP : réflexe cutané plantaire
           résumé caractéristique du produit
           réunion de concertation pluridisciplinaire
RCR : réanimation cardio-respiratoire
RGO : reflux gastro-œsophagien
Rh : rhésus
RHJ : reflux hépato-jugulaire
RM : rétrécissement mitral
RMO : référence médicale opposable
ROR : rougeole-oreillons-rubéole
ROT : réflexe ostéo-tendineux
RP : radiographie pulmonaire
RPM : réflexe photomoteur
RPT : Résistance pulmonaire totale
RR : risque relatif
RRS : rythme régulier sinusal
RVA : remplacement de valve aortique
RVPA : retour veineux pulmonaire anormal
RVS : résistance vasculaire systémique
RVU : reflux vésico-urétéral
RX : radiographie (T : thorax)

 

Mise à jour

4 juin 2019