Les nouveautés
La prévention
ALCOOL & TABAC
En France, l'alcool et le tabac sont les principaux facteurs de risque du cancer de l’oesophage. Le risque associé au tabac est plus lié à la durée de consommation qu'à la quantité consommée. Pour, l'alcool c'est la consommation récente qui est la plus importante, suggérant un rôle dans la promotion du cancer. Les alcools chauds (café-calvados) et les apéritifs anisés seraient plus dangereux que les autres alcools.
MUQUEUSE DE BARRETT...
La prévention des adénocarcinomes sur œsophage de Barrett par la thérapeutique photo-dynamique utilisant le Photofrin™ s’est montrée efficace pour prévenir la dégénérescence des dysplasies sévères de la muqueuse de Barrett.
Cette nouvelle méthode de traitement devrait être rapidement disponible en France.
Les nouvelles techniques d'imagerie
L’utilisation généralisée du PET-scan pourrait permettre de diagnostiquer très tôt de très petites tumeurs.
Cette technique devrait contribuer à une meilleure définition des stades et permettre un suivi précis de l’évolution de la maladie.
La protonthérapie
La radiothérapie par faisceau de protons permet de diriger l’énergie à une profondeur spécifique avec une chute rapide de la dose au-delà de cette profondeur.
De ce fait la protonthérapie présente plusieurs avantages par rapport à la radiothérapie par photons pour le cancer de l’œsophage. Les protons ont le potentiel de réduire la dose reçue par les tissus sains et de permettre, plus sûrement, le traitement des tumeurs proches d’organes critiques.
Une étude randomisée de phase II a montré une diminution significative de la toxicité avec les protons par rapport à la radiothérapie traditionnelle chez des patients atteints de carcinome de l’œsophage. Actuellement, deux essais randomisés de phase III sont menés pour confirmer l’intérêt des protons dans les cancers de l’œsophage localement évolués et résécables.
La recherche transitionnelle
LES GÈNES
Les altérations du gène p53
Pour les cancers de type épidermoïde, la fréquences des altérations génétiques sont variables allant de 17 à 50 %, selon les études. Elles pourraient avoir une valeur pronostique :
- Seraient de bon pronostic, une faible expression de la cycline D1 dans les tumeurs >T1, une expression élevée de la E-cadhérine ou une expression élevée de BAX, de p16, à un degré moindre et surtout de BAX et p16, présente chez un quart des patients
- Serait de mauvais pronostic, une aneuploïdie
Une activité télomérase dans les biopsies faites sur des zones iodo-négatives serait un marqueur de la présence d’un carcinome in situ , avec une valeur prédictive de près de 90 %
Facteurs anatomopathologiques de pronostic
L’influence des micrométastases ganglionnaires sur le pronostic est controversée
Mise à jour
26 octobre 2021