Radiologie interventionnelle
Périmètre
La radiologie interventionnelle (RI) a été définie ainsi par la Société française de radiologie-Fédération de radiologie interventionnelle (SFR-FRI) :
« la RI comprend l’ensemble des actes médicaux invasifs réalisés par les radiologues, ayant pour but le diagnostic et/ou le traitement, réalisés sous guidage et sous contrôle d’un moyen d’imagerie (Fluoroscopie, Échographie, Scanner, IRM) ».
Elle concerne actuellement l’ensemble des spécialités médico-chirurgicales avec un nombre d’actes en constante augmentation.
Les interventions guidées par l’imagerie ont pour but d’améliorer l’efficacité et la précision du geste médical quel que soit l’organe, ainsi que la sécurité et le confort du patient.
Objet de cette technologie...
Ces techniques peu invasives permettent d’accéder à une tumeur profonde en utilisant selon le cas :
- Les voies naturelles (voies urinaires, voies respiratoires, voies génitales, tube digestif…),
- Le réseau vasculaire (artères ou veines)
- La voie percutanée qui est un "un chemin court" et sans risque au travers d’un organe pour atteindre la lésion.
LES APPLICATIONS ACTUELLES
Le champ d’application est très large et comprend des actes diagnostiques avec les biopsies et des actes thérapeutiques guidés par des moyens d’imagerie.
A visée curative de la tumeur
- Pour détruire la tumeur par chimio-embolisation, radiofréquence ou d’autres procédés de destruction utilisables par voie transcutanée (cryothérapie, laser, micro-ondes, ou les ultrasons focalisés à haute intensité…)
- Pour le traitement des complications liées à la tumeur ou à ses traitements (drainage d’abcès, embolisation d’hémostase…)
A visée adjuvante
- Pour préparer ou rendre possible un autre traitement (embolisation portale pour l’exérèse chirurgicale d’une tumeur du foie), ou en complément d’un traitement curatif (traitement intra-artériel après chirurgie d’exérèse)
A visée palliative ou symptomatique
- Pour le traitement de la douleur (vertébroplastie consistant à injecter par voie percutanée du ciment acrylique dans une vertèbre pathologique pour obtenir un effet antalgique et une consolidation de la vertèbre ; neurolyse splanchnique ou cœliaque)
- Pour le traitement de rétrécissements ou d’occlusion de canaux ou de conduits par une tumeur (mise en place de prothèses, gastrostomie, dilatations de rétrécissements…).
Mise à jour
26 avril 2020