e
E.C.B.U.
Abréviation pour Examen Cyto-Bactériologique des Urines. Il s'agit d'un examen des urines qui permet de rechercher une infection urinaire. Associé à un antibiogramme, c'est à dire l'étude de la sensibilité du germe aux antibiotiques, si un germe est découvert.
Echographie transvaginale
Procédé qui consiste en l’examen, par les ultrasons, du vagin, de l’utérus, des trompes de Fallope et de la vessie. Dans ce cas la sonde à ultrason est introduite dans le vagin
Ectoderme ou ectoblaste
Terme issu du grec ektos : en dehors.
Au moment de l’embryogenèse, c’est-à-dire pendant les trois premiers mois de la vie intra-utérine pendant la grossesse, l’ectoderme représente le feuillet (couche de cellules) externe du blastoderme, qui est la membrane primitive de l’embryon. L’embryon, à ce moment-là, est globalement formé de trois couches de cellules : épiblaste, mésoblaste, endoblaste.
L’ectoblaste est appelé à devenir le revêtement cutané et les organes des sens ainsi que le système nerveux central et les nerfs périphériques (partie du système nerveux ne comprenant pas l’encéphale et la moelle épinière.
Ectropion
Répond à une exagération de l'éversion physiologique de la muqueuse de l’intérieur du col de l’utérus (endocol), supérieure à 5 mm par rapport à l'axe du col.
Ectopie testiculaire ou « cryptorchidie »
Désigne l'existence d'un testicule en position anormale, en dehors de la bourse. Il peut s'agir d'un seul (80 % des cas) ou des deux testicules (20 % des cas).
Effet indésirable (EI)
Événement indésirable
Toute manifestation nocive survenant chez 1 personne qui se prête à 1 recherche biomédicale, qu’elle soit liée ou non à la recherche ou au produit sur lequel porte cette recherche.
Événement indésirable grave
Décès
Mise en jeu du pronostic vital
Hospitalisation ou prolongation d’hospitalisation
Incapacité ou handicap importants ou durables
Anomalie ou malformation congénitale ou tout autre événement indésirable jugé comme « médicalement significatif »
Effet indésirable inattendu
Tout effet indésirable du produit dont la nature, la sévérité ou l'évolution ne concorde pas avec les informations figurant dans :
Le RCP lorsque le ME dispose d’une AMM dans un État membre de la CEE et qu’il est utilisé conformément à celle-ci,
La notice d’instruction ou la notice d’utilisation complétée de la liste des effets indésirables attendus accompagnée de la justification du caractère attendu de ces effets (lorsque le DM fait l’objet d’un marquage CE),
La brochure pour l’investigateur ou le protocole (dans les autres cas).
Fait nouveau
– Toute nouvelle donnée de sécurité qui pourrait :
Modifier significativement l’évaluation du rapport bénéfices/risques d’un ME ou de l’essai
Conduire à envisager des modifications concernant l’administration du ME ou la conduite de l’essai
– Exemples : augmentation de la fréquence d’apparition d’un effet indésirable grave attendu, suspicions d’effets indésirables graves inattendus survenus chez des participants ayant terminé l’essai …
ACRONYMES
ME /IMP (Médicament Expérimental / Investigational Medicinal Product)
AC/CA (Autorité Compétente / Competent Authority)
CE/EC (Comité d’éthique / Ethic Committee)
EIG / SAR ( Effet indésirable grave / Serious Adverse Reactions)
EIGI / SUSAR (Effet indésirable grave et inattendu / suspected unexpected serious adverse reaction)
RAS/ASR ( Rapport annuel de sécurité / annual safety report)
BI /IB (Brochure Investigateur / Investigator’s brochure)
RCP/SmPC (Résumé des caractéristiques du produit / Summary of Product Characteristics)
EGFR (récepteur du facteur épidermique de croissance)
Le récepteur de l’EGF (EGF-R), ou HER1, est une protéine transmembranaire de la classe des récepteurs à activité tyrosine kinase et de la famille des récepteurs HER (HER1, HER2 ou ErbB2, HER3 et HER4).
Il est composé d’un domaine extracellulaire assurant la fixation du ligand, d’un domaine transmembranaire et d’un domaine effecteur tyrosine-kinase intracellulaire
Ejaculation
Éjaculation précoce
Éjaculation survenant prématurément (moins d'une minute après le début du coït), parfois même avant la pénétration.
Éjaculation rétrograde
Éjaculation qui se fait non pas vers l'extérieur mais vers la vessie, le sperme étant éliminé dans les urines après le rapport. L'éjaculation rétrograde survient généralement après chirurgie prostatique pour adénome.
Electro-larynx
Instrument actionné par une pile qui produit un bourdonnement. L'électrolarynx est utilisé chez les patients dont le système vocal a été enlevé.
Eligibilité
Critère d’inclusion dans un essai thérapeutique
Emboiture (prothèses)
L’emboîture a trois fonctions principales :
- Suspension de la prothèse
- Appui de celle-ci sur le moignon (transmission des forces au cours de la phase d’appui)
- Activation de la prothèse par le moignon lors de la marche prothétique.
L’emboîture est destinée à recevoir le moignon, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un manchon.
La qualité de sa conception et de sa réalisation est extrêmement importante pour le résultat fonctionnel. Elle doit être confortable, facile à chausser et avoir une bonne tenue sur le moignon, afin notamment de ne pas la perdre lors de la phase oscillante de la marche.
L’appareillage classique faisait appel principalement aux emboîtures dites de « contact total ». Le contact est presque total et assure une suspension efficace, améliorée par la globulisation des muscles du moignon. Les matériaux font essentiellement appel à des résines ou du carbone.
Les emboîtures plus récentes font appel à un manchon intermédiaire (le plus souvent en silicone actuellement, ou en polyuréthane type manchon TEC). Ce manchon a trois fonctions principales :
- Faciliter la mise en place du moignon dans la prothèse.
- Améliorer le confort, le manchon devant assurer l’association contact et amortissement du moignon dans l’emboîture, en réduisant les phénomènes douloureux éventuels et en améliorant la tolérance du moignon
- Contribuer à la reconfiguration, le manchon ayant alors pour objectif de réaliser un véritable « faux moignon », afin de rendre compatible la forme extérieure du manchon avec une emboîture de « contact », malgré un moignon dysmorphique
Encapsulée (tumeur)
Limitée à une zone spécifique localisée, et entourée d'une fine couche de tissu.
Endométriose
C'est la présence de muqueuse utérine (endomètre) en dehors de la cavité utérine qui est sa localisation normale : sur le col utérin, les trompes, les ligaments, les ovaires, le péritoine, le vagin, la vulve etc. Parfois, cette muqueuse se voit sur des organes non génitaux : vessie, caecum, appendice, côlon, sigmoïde. Ces segments de muqueuse utérine suivent le rythme hormonal et produisent du sang tous les 28 jours.
Endoscopie
Examen visuel, direct, pratiqué à l'aide d'un endoscope par voie naturelle.
Engagement
Conséquence ultime d'une hypertension intracrânienne qui consiste en un passage d'une partie du cerceau sous la faux du cerveau ou dans la fosse postérieure. Il se traduit par un trouble plus ou moins marqué de la conscience, une anomalie de la taille des pupilles et souvent une paralysie du VIème nerf crânien.
Entérite
Inflammation de l'intestin.
Enurésie
Incontinence qui ne survient que pendant le sommeil, le plus souvent chez l'enfant.
Ependymome
Tumeur qui se développe à partir des cellules du canal central de la moelle épinière et des ventricules cérébraux.
Epidermolyse bulbeuse
Définition
On groupe sous le nom de dermatoses bulleuses, les affections dont la lésion élémentaire est une bulle.
La bulle est un soulèvement épidermique circonscrit de grande dimension, rempli d’un liquide qui peut être clair ou trouble.
Le diagnostic est en général facile, la seule inspection permettra de différencier des dermatoses vésiculeuses ou pustuleuses.
Histologiquement : La bulle peut résulter d’un clivage entre le derme et l’épiderme (bulle sous-épidermique), d’un clivage à l’intérieur de l’épiderme (bulle intra-épidermique), ou d’une nécrose épidermique.
Des maladies rares...
Elles constituent un groupe hétérogène de maladies génétiques caractérisées par une fragilité excessive de la peau et parfois des muqueuses (lèvres, intérieur de la bouche…). Cette fragilité conduit à des décollements cutanés ou muqueux (formation de bulles) et parfois à des plaies.
Pour en savoir plus, consultez le site ORPHA-net
Epiglotte
Partie du larynx couvrant la partie située juste au-dessus des cordes vocales.
Epiploon
Repli péritonéal souvent infiltré de graisse
Épissage alternatif de l’ARN
Un gène, combien de protéines ?
Avant la publication de la séquence complète de l’ADN du génome humain, au début des années 2000, on estimait le nombre de gènes à environ 300.000. Aujourd’hui, ce chiffre est tombé à environ 22.000, nombre très voisin de celui d’autres espèces. DE ce fait, le nombre de gènes d’un organisme vivant ne reflète pas sa réelle complexité biologique. Ce paradoxe résulte de la combinaison de plusieurs phénomènes, dont ce qu’on appelle l’épissage alternatif des ARN pré-messagers, une étape fondamentale de l’expression des gènes.
Les différentes étapes de l’expression d’un gène
L’expression génique est une succession d’étapes très contrôlées.
Bien que toutes les cellules d’un organisme contiennent le même génome, elles n’expriment pas les mêmes gènes selon l’environnement dans lequel elles se trouvent, ou selon les
stimuli auxquels elles sont exposées.
La première étape de l’expression d’un gène consiste en sa transcription à partir de son promoteur, une séquence précisant le début de la transcription et dont l’activité est régulée par des protéines spécifiques de chaque type cellulaire.
La transcription s’effectue dans le noyau par une machinerie composée de plusieurs dizaines de facteurs protéiques qui copient la totalité de la séquence d’ADN du gène pour donner naissance à un transcrit primaire appelé ARN pré-messager (pré-ARNm).
Ce transcrit primaire subit ensuite une série de modification (« maturation ») à ses extrémités.
La modification principale subie par l’ARN pré-messager consiste en l’élimination d’une grande partie de sa séquence, ce qu’on appelle l’épissage
Ceci est en relation avec le fait que les gènes humains sont discontinus et que les exons, c’est-à-dire les séquences contenant l’information génétique à exprimer en protéines, sont séparés par de larges séquences généralement non codantes appelées introns.
Les exons internes d’un gène mesurent en moyenne 150 nucléotides tandis que les introns mesurent 10 fois cette taille, et parfois bien plus encore.
L’épissage consiste en l’élimination des introns et à la mise bout à bout des exons.
Le transcrit mature ainsi formé, nommé ARN messager (ARNm)
Il peut alors être exporté dans le cytoplasme où il sera traduit en protéine. Il est important également de souligner que de nombreux contrôles visant à valider la qualité des ARNm sont réalisés.
Epithélium - généralités
GLOBALEMENT
Un épithélium est formé de cellules jointives, juxtaposées, solidaires les unes des autres par des systèmes de jonction et séparées du tissu conjonctif sous-jacent par une lame basale.
Les systèmes de jonction permettent notamment la cohésion des cellules entre elles ainsi que la cohésion des cellules avec les constituants de la matrice extracellulaire sous-jacente.
RÔLES
Les tissus bordant la surface externe du corps et ses cavités intérieures ont en commun d’être constitués par un épithélium de revêtement reposant par l’intermédiaire de sa membrane basale sur un tissu appelé conjonctif sous-jacent.
A chaque type de localisation s’associe une terminologie différente :
Les épithéliums des cavités de l'organisme sont de différents types :
- Les cavités, prolongements de l'extérieur (voies aériennes, tube digestif, voies urinaires et voies génitales). Ces épithéliums de revêtement portent le nom d'épithélium ; les muqueuses sont constituées d’un épithélium de revêtement reposant sur du tissu conjonctif qui prend le nom de chorion.
- Les cavités closes (cavités cardiaques et vasculaires) dont les épithéliums de revêtement sont des endothéliums et le tissu conjonctif sous-jacent , se dénomme la couche sous-endothéliale
- Les cavités coelomiques (cavités pleurale, péritonéale et péricardique). Les épithéliums correspondants sont des mésothéliums et le tissu conjonctif sous-jacent se désigne par le terme de couche sous-mésothéliale
Epithélium - classification
DÉFINITION
Les épithéliums de revêtement tapissent la surface du corps et bordent les cavités et conduits internes ainsi que les organes creux.
- L'organisme est entièrement recouvert par la peau. Cet épithélium de revêtement est l'épiderme.
- Les cavités "ouvertes" (prolongements de l'extérieur) telles que voies aériennes, tube digestif, voies urinaires et voies génitales sont tapissées par un épithélium.
- les cavités "fermées" telles que cavités cardiaques et vasculaires (vaisseaux sanguins et lymphatiques) sont tapissées par un endothélium.
- les cavités cœlomiques telles que cavités pleurale, péritonéale et péricardique sont tapissées par un mésothélium
CLASSIFICATION
Les 3 critères
Les critères retenus par les spécialistes pour la classification des épithéliums de revêtement se base sur trois critères :
- La forme des cellules superficielles
- Le nombre de couches cellulaires
- La spécialisation du pôle apical
La forme de la cellule
- La cellule pavimenteuse (plate) : cellule plus large que haute, aplatie
- La cellule cubique : hauteur et largeur identiques
- La cellule prismatique (cylindrique) plus haute que large
Le nombre de couches cellulaires
Le nombre de couches cellulaires permet de distinguer trois sous-groupe d'épithéliums
- Unistratifié (simple ) comporte une seule seule couche de cellules reposant toutes sur la lame basale.
- Pluristratifié (stratifié) formé de plusieurs couches de cellules; seule la couche basale ou germinative repose sur la lame basale
- Pseudostratifié dans ce cas, toutes les cellules reposent par un prolongement sur la lame basale, mais certaines n'atteignent pas la surface apicale (les noyaux des différentes cellules se trouvent à différents niveaux)
La spécialisation du pôle apical
La spécialisation ou différenciation de la membrane plasmique au niveau du pôle apical permet de typer les épithéliums. Les structures suivantes peuvent être observées:
kératinisation ou pas : microvillosités, cils vibratiles, stéréocils, crusta ou cuticule.
Forme |
Nombre de couches |
Structure superficielle |
Exemples de localisation |
---|---|---|---|
Pavimenteux |
Unistratifié /Simple |
- |
Endothelium |
Multistratifié /Stratifié |
Non kératinisé |
Vagin |
|
Multistratifié /Stratifié |
Kératinisé |
Epidermis |
|
Isoprismatique (cubique) |
Unistratifié /Simple |
- |
Rete testis |
Multistratifié Stratifié |
- |
Canal anal |
|
Prismatique |
Unistratifié /Simple |
- |
Papille rénale |
Unistratifié /Simple |
Microvillosités |
Vésicule biliaire Intestin grêle |
|
Multistratifié /Stratifié |
- |
Urètre moyenne |
|
Pseudostratifié |
Cils vibratiles |
Trachée |
|
Epithélium urinaire, urothelium |
Pseudostratifié |
Crusta |
Vessie |
Erdheim-Chester (maladie d') - MEC
C'est une maladie rare (orpheline)
C'est une forme d'histiocytose non langerhansienne, est une maladie multisystémique caractérisée :une atteinte squelettique avec douleurs osseuses, exophtalmie, diabète insipide, altération de la fonction rénale, du système nerveux central (SNC) et/ou cardiovasculaire.
Elle est considérée comme une hémopathie maligne (cancer du sang)
Erythème
Irritation, rougeur de la peau.
Essais thérapeutiques
Etudes qui testent chez l'homme les nouvelles thérapeutiques, en particulier les traitements médicamenteux. Chaque étude est conçue pour tester une hypothèse relative à de nouvelles méthodes d'imagerie, de prévention, de diagnostic ou de traitement d'une maladie.
Estomac
Partie du tube digestif entre l’œsophage et l'intestin grêle.
Ethylisme (alcoolisme)
Intoxication par l'alcool.
Evaluation du stade (stadification)
Examens et tests ayant pour but d’étudier l’extension du cancer, afin de déterminer si la maladie s’est étendue ou non à partir du site originel à d’autres parties du corps.
Exentération
Intervention chirurgicale d’indication maintenant limitée qui associe à une hystérectomie l’ablation de la vessie (exentération pelvienne antérieure), ou l’ablation du rectum (exentération postérieure) ou des deux organes, réalisant l’exentération pelvienne complète.
Exérèse
Intervention chirurgicale visant à enlever une partie ou la totalité d’un organe. L’’exérèse est dite « élargie » si elle dépasse les limites anatomiques de l’organe en question.
Expectoration
Mucus évacué des poumons par les bronches.
Extemporané
Qui se fait à l’instant même. Au cours d’une opération chirurgicale, une analyse anatomo-pathologique immédiate apporte au chirurgien des précisions qui vont guider la suite de ses actes. Par exemple pour un cancer, il peut vérifier que la totalité de la tumeur a été retirée et en vérifier la nature histologique.
Abréviations - E
EAL : exploration d’une anomalie lipidique (bilan lipidique)
EBV : Epstein Barr virus (mononucléose infectieuse)
EBO : endo-brachy-œsophage
ECA : état confusionnel aigu
ECBC : examen cytobactériologique des crachats
ECBU : examen cytobactériologique des urines
ECG : électrocardiogramme
EGF : facteur épidermique de croissance
EGFR : récepteur de l'EGF
EDM : épisode dépressif majeur
EE : épreuve d’effort
EEG : électroencéphalogramme
EFR : épreuves fonctionnelles respiratoires
EFS : établissement Français du Sang
EHPAD : établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
EI : Effets Indésirables
EME : état de mal épileptique
EMG : électromyogramme
EPO : érythropoïétine
EP : embolie pulmonaire
EPP : électrophorèse des protéines plasmatiques
EPS : électrophorèse des protéines sériques ou examen parasitologique des selles
ERV : entérocoque résistant à la vancomycine (VRE)
ESA : extrasystole auriculaire (sur l’ECG)
ESPT : état de stress post-traumatique
ESV : extrasystole ventriculaire (sur l’ECG)
ETO : échocardiographie trans-œsophagienne
ETT : échocardiographie trans thoracique
EVA : échelle visuelle analogique (VAS)
EVC : état végétatif chronique
EVP : état végétatif persistant
EVS : échelle verbale simple
Mise à jour
5 mars 2020